13 octobre 2019
Mobilité
Le secteur des transports représente 35 % des émissions globales de dioxyde de carbone. Une mutation de la mobilité doit être engagée alors que l’automobile en autosolisme conserve une place prépondérante.
Comment fournir au citoyen des moyens efficaces et flexibles pour aller où il souhaite, le plus rapidement possible et en polluant le moins possible ?
Engagé sur le développement des modes actifs et de l’intermodalité, le Cerema organise avec le CNFPT Délégation Occitanie une journée technique le 15 octobre à Albi pour échanger, partager et débattre sur les aménagements à mettre en œuvre pour favoriser la complémentarité des offres de transports.

 

Qu’est-ce que l’intermodalité ?

L’intermodalité est un concept qui renvoie à la possibilité pour les usagers ou pour les marchandises de passer d’un mode de transport à un autre au cours d’un même déplacement. Au sens plus opérationnel pour l’usager, l’intermodalité apparaît comme une pratique de mobilité caractérisée par l’utilisation successive de deux ou plusieurs modes de transports au cours d’un même déplacement (vélo + train, vélo + bus, marche + bus, marche + tram + bus, covoiturage + bus, vélo + covoiturage…).

L’intermodalité est un enjeu des politiques actuelles de mobilité.

L’intermodalité se traduit dans le paysage et l’espace public par des aménagements spécifiques : les pôles d’échanges.

L’intermodalité se distingue de la multimodalité, qui est la possibilité d’utiliser aletrnativement différents modes de transports pour réaliser un déplacement.

 

Une journée de partage

Depuis 7 ans le Cerema, dans le cadre du programme national Une Voirie pour Tous, organise des journées techniques pour partager et échanger sur des expériences en faveurs d’un meilleur partage de la voirie et de l’espace public, en promouvant des mobilités plus durables dont les mobilités actives font partie. Une chaîne de modes de déplacements actifs et alternatifs flexibles et efficaces est essentiel pour réduire l’empreinte carbone du secteur des transports. Des aménagements et des expérimentations sont mises en œuvre partout sur le territoire à différentes échelles.

La journée du 15 octobre vise à présenter des expérimentations et des aménagements en faveur de l’intermodalité, en lien avec la pratique de la marche et du vélo. Elle sera l’occasion de débattre sur les retombées de ces expériences, d’échanger sur les possibles difficultés de mise en œuvre et de mieux valoriser les actions des territoires.

 

Le 15 octobre, une valorisation d’expériences locales

Du département à la commune en passant par la métropole et la communauté d’agglomération, des expériences locales seront présentées aux participants.

1. Les outils mobilisables par les collectivités territoriales pour favoriser l’intermodalité

Les plans de mobilités & schémas directeurs, les politiques de mobilités, le développement de pôles intermodaux, les infrastructures & aménagements sont autant d’outils que les collectivités peuvent utiliser pour promouvoir plusieurs modes de déplacements et encourager l’intermodalité.

La communauté d’agglomération de Gaillac Graulhet présentera l’élaboration de son plan de mobilité.

La DDT du Tarn-et-Garonne apportera un éclairage théorique sur les aménagements et services pouvant servir l’intermodalité.

Le Pays Bassin d’Arcachon Val de l’Eyre reviendra sur la prise en compte des pôles d’échanges sur l’élaboration de leur schéma de mobilités actives.

2. Les actions locales mises en œuvre

Le Département du Tarn présentera plusieurs actions expérimentées sur leur territoire pour encourager l’intermodalité.

Tisséo, réseau de transports en commun sur Toulouse et ses environs, expliquera sa politique d’intermodalité.

L’association « Tous à vélo et à pied en Albigeois » interviendra sur les actions encourageant la mobilité active en complément des autres modes de déplacement.

Pôle intermodal