Réduire l’impact carbone de nos mobilités

Les collectivités se branchent sur l’éco-mobilité électrique

Programme

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CONTEXTE

Alors que le secteur des transports continue d’être le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre (32 % en 2017¹), et est en partie responsable des dépassements réguliers des normes sanitaires dans les agglomérations², les véhicules électriques sont actuellement promus comme LA solution.

Face à l’affichage d’objectifs ambitieux des pouvoirs publics, avec 2 millions de véhicules électriques/hybrides³ en 2020 et 4,4 millions de points de charge, certains (constructeurs automobiles, opérateurs de réseaux…) y voient une alternative massive au véhicule individuel thermique (79% du transport intérieur de voyageurs⁴).

Mais comment assumer localement cette augmentation massive du parc ? Répondra-t-elle à l’ensemble des besoins de mobilité, à des coûts d’investissements publics acceptables et quelles que soient les distances à parcourir ? La solution est-elle si simple à mettre en œuvre quand les attentes actuelles des usagers sont de plus en plus nombreuses et diversifiées, tant en termes de services que d’infrastructures ? Est-elle complémentaire ou antinomique des autres solutions envisagées dans le cadre des villes durables (véhicules à pile à combustion, incitations aux mobilités actives, promotion des transports collectifs…) ? Ne comporte-t-elle pas d’effets pernicieux (déchets, origine de l’électricité, dérives comportementales liées à l’intelligence artificielle, pics de consommation, conflits d’usages de la voirie entre les modes…) ? Constitue-t-elle une solution durable pour les ménages qui consacrent actuellement au transport près de 14 % de leurs dépenses totales de consommation⁵ ?

OBJECTIFS

Ces questionnements seront abordés au travers de cas concrets et de débats avec des élus, aménageurs, experts, et animés par un journaliste en deux séquences :

• le matin : retours d'expériences (difficultés rencontrées, gains) sur des exemples de collectivités et d’entreprises (parcs de véhicules électrique, services aux usagers…) ;

• l'après midi : plus prospective, autour des enjeux d'aménagement de la borne à la ville et au territoire et du modèle économique qui sous-tend le déploiement (continuité des parcours, interopérabilité des recharges et des cartes de paiement...).

Public

Cette journée s’adresse principalement aux élus et techniciens des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale, aménageurs.

1Source : CITEPA site internet, 2018.

2En 2016, 16 jours de dépassement pour le dioxyde, 26 jours pour l’ozone, 3 pour les PM10 ; Source : Bilan de la qualité de l'air en France en 2016, Datalab n°26 - Octobre 2017.

3Au 1^er janvier 2017, le parc est de 32 millions de voitures particulières de moins de 15 ans.

4 CGDD. Les comptes des transports en 2016, Tome 1, 54e rapport de la Commission des comptes des transports de la Nation, ; 189 p. Datalab, Juillet 2017.

5 Idem note 4.