This article is part of the folder : Artificialisation et sobriété foncière : les outils du Cerema
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The new app, presented to the Ecological Defence Council on 27 July 2020, works towards the goal of net zero artificialization, while almost 24,000 hectares of natural and agricultural soils are developed every year. This has a great many consequences, particularly in terms of biodiversity and regional adaptation to climate change.
Harnessing local knowledge of brownfield sites
One solution to limit urban sprawl is to develop projects on former industrial or other abandoned sites. Cartofriches, developed by Cerema for the French Ministry for the Ecological Transition, displays a national map of brownfield sites, and serves as a decision-making tool.
It is intended to be enriched with national data for a preliminary listing of potential field sites, as well as – and primarily – though local knowledge (local inventories and observatories, studies…).
The beta version currently online uses data from BASIAS (the database of former industrial and service sites) and BASOL (a database of potentially polluted sites and soils that require government action) as well as from three local observatories (those belonging to the Marne and Ardennes Departments, as well as the Grand Amiénois Planning and Development Agency).
The app will evolve in line with user feedback
The app is currently in the testing phase, and Cerema is asking for user feedback (to improve data quality, add new data, improve the UI and features…), and is offering partnerships with local authorities and organisations who would like to use and assist the development of CartoFriches.
The test version contains 1200 confirmed brownfield sites from local observatories and national databases, which have been verified by photographic analysis, with new sites being added once information about eligible sites becomes available.
The brownfield sites are displayed according to the source of the data, and can be fleshed out with data on their location, buildings, owners, soil characteristics, and the urban area in which they are found.
Users can filter their search by parameters like the type of business and urban environment.
Le Cerema œuvre à la standardisation des données
avec le "Groupe de travail Friches" qu'il anime
au sein du Conseil National de l'Information Géolocalisée (CNIG).
Issu du modèle initial de Cartofriches, le géostandard CNIG Friches a été élaboré en un temps record en 2022 avec l'ensemble des parties prenantes, et il a été validé par la Commission des standards du CNIG.
Ce standard d'échange de données est désormais partagé par tous les maîtres d'ouvrage d'inventaires territoriaux de friches aussi bien que par les développeurs de solutions numériques.
Il donne de la cohérence aux travaux locaux, facilite les échanges entre tous les acteurs de l'écosystème, et constitue le format d'intégration des données dans Cartofriches.
Il présente la particularité d'avoir, pour la première fois dans l'histoire des géostandards, fait l'objet d'une coordination étroite entre le CNIG et Etalab, permettant son référencement sur schema.gouv.fr qui apporte des outils de documentation, d'édition et de validation des données, en lien étroit avec la publication des données "Sites référencés dans Cartofriches" sur data.gouv.fr.
La thématique Friches bénéficie ainsi d'une intégration totale entre l'aspect standardisation de données, la plateforme et inventaire national Cartofriches, et les outils d'édition et de publication de données ouvertes.
Utiliser la connaissance locale des sites en friche
Afin de limiter l’étalement urbain, une solution est en effet de développer des projets sur d’anciens sites industriels, ou d’autres espaces désaffectés. L’outil Cartofriches permet de visualiser sur une carte ces sites en friche à l’échelle nationale, et constitue un outil pour la prise de décision.
Il est alimenté par des données nationales permettant un pré-recensement de sites potentiellement en friche (Basol, Basias, les candidatures aux appels à projets), et surtout par la connaissance locale (inventaires et observatoires locaux, études, remontées d'information des acteurs locaux…).
Les friches apparaissent en fonction de leur statut (existence ou non d'une projet) ou de leur localisation, soit directement via la cartographie soit en entrant une adresse ou une ville pour faire apparaître les friches les plus proches. Pour chaque site, une fiche présente la surface, la localisation, les informations sur les propriétaires actuel et précédent, les références cadastrales, le bâti, le contexte urbain et les caractéristiques du sol, quand ces données sont disponibles.
Le visualiseur Cartofriches (celui que l’on retrouve en ligne) est le fruit d’un développement informatique mené par le Cerema, via la technologie R Shiny. Dans la poursuite de l’objectif d’ouverture de Cartofriches, dont les données sont déjà en opendata, le code de cette application a été mis en opensource : https://github.com/CEREMA/cartofriches.
L'application Cartofriches propose un onglet intitulé "Explorer les données" : Il s'agit d'un tableau dynamique, qui permet d'explorer l'inventaire des friches, à l'aide de quelques filtres portant sur leur statut (friche avec ou sans projet, friche reconvertie, etc...), leur surface, leur type (industrielle, d'habitat, etc...), leur localisation ou encore selon le producteur de la donnée.

Trois raisons de contribuer à Cartofriches
L’intérêt pour un observatoire local de friches de verser ses données dans l’inventaire national est multiple :
- Enrichir les données de son observatoire : le Cerema réalise en effet certains enrichissements de données, en rajoutant systématiquement des informations concernant :
- la propriété (qui détient la friche ?) ;
- le zonage d’urbanisme (la friche est-elle sur une zone urbanisée ou urbanisable ?) ;
- les zonages environnementaux qui intersectent la friche (la friche est-elle dans une zone Natura 2000 ?) ;
- les monuments historiques (la friche est-elle dans un périmètre de 500m autour d'un monument historique ?) ;
- la surface de bâti au sol et le taux d'espace urbanisé (quelle emprise au sol des bâtis ?) ;
- le taux de logements vacants (via les fichiers fonciers) ;
- la desserte en transports en commun (distance à la gare la plus proche) et à un échangeur autoroutier ;
- et prochainement, il est envisagé de rajouter des informations sur l’artificialisation (via des croisements avec l’OCS-GE), le potentiel de renaturation (grâce aux travaux du projet POGEIS) et les usages potentiels de la friche.
- Mettre en visibilité les friches de son territoire afin d’accélérer leur reconversion, via une mise à disposition des données en opendata et une représentation de ces données sous la forme d’une carte intéractive et un tableau d’exploration des données. De nombreux acteurs privés et bureaux d’études utilisent Cartofriches afin de sélectionner des sites d’implantation de projets pouvant répondre à leur besoin. Par ailleurs, les textes relatifs au développement des énergies renouvelables favorisent fortement l'installation de ces dernières sur des friches
- Mettre en avant les friches récemment réhabilitées sur son territoire, étant donné que Cartofriches intègre également les friches reconverties, avec notamment l’information du type de projet de reconversion (pour un projet d’habitat, d’activités, d’énergies renouvelables, etc.).
Des outils pour contribuer facilement à Cartofriches
Le Cerema vous accompagne si vous souhaitez démarrer un travail de recensement ou si vous avez des données sur les friches de votre territoire et souhaitez les valoriser sur Cartofriches.
L'outil UrbanSIMUL peut être utilisé pour constituer un observatoire local de friches en facilitant les remontées terrain, grâce à de nouvelles fonctionnalités collaboratives entre utilisateurs. Il est ainsi possible d’importer des friches potentielles pour les qualifier, de créer de nouvelles friches et d’exporter l’inventaire ainsi constitué, le tout au sein d’un cercle fermé d’utilisateurs.
Cette fonctionnalité possède l’avantage de pouvoir faire participer un ensemble d’acteurs du territoire sur un seul et même outil numérique. Autre avantage : le module friches d'UrbanSIMUL respecte le standard de données CNIG !
Le Cerema a rédigé une fiche explicative pas à pas afin de vous aidez à monter et maintenir à jour un observatoire local des friches dans UrbanSIMUL.
Contactez-nous !
Get the beta version online:
Cartofriches data can be used to develop consulting tools and support local authorities and project owners who want to reuse brownfield sites.
The ultimate aim is to enable users to add data to the platform in real-time.
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