30 août 2022
Batiment universitaire accessible
Bernard Suard - TERRA
Dans le cadre d’un atelier d’un atelier participatif animé par le Cerema, les gestionnaires participants ont travaillé sur les démarches administratives pour l’Agenda d’Accessibilité Programmée ( Ad’AP) ainsi que sur les bonnes pratiques mises en œuvre lors des travaux de mise en accessibilité de leur patrimoine immobilier.

Le 9 septembre 2021 se sont tenus en distanciel les 1ers ateliers d’échanges sur le suivi qualitatif des Agendas d'accessibilité programmée (Ad’AP) animés par le Cerema et introduit par la Délégation ministérielle à l'accessibilité. Les premiers retours de cet atelier ont été faits lors des Assises de l'accessibilité en octobre 2021.
Les différentes gestionnaires de patrimoine immobilier ont ainsi pu échanger sur l’avancement de leur Ad’AP et les difficultés de mise en œuvre qu'ils rencontrent. En effet, la crise sanitaire subie en 2020 et 2021 a mis un coup de frein à beaucoup de ces mises en accessibilité. Cependant l'impact de cette crise sur l’avancement des agendas d’accessibilité programmée est difficilement quantifiable, à l’heure actuelle, le retard pris par certains gestionnaires relève plutôt :

  • De la stratégie de départ ;
  • Des difficultés administratives (marchés publics, autorisations de travaux…) dont un des enjeux principaux est la communication, que ce soit en interne, avec les entreprises intervenant sur les établissements, avec les associations et usagers mais aussi les services instructeurs de l’Etat pour ne pas retarder les travaux ;
  • Des travaux annexes (découverte d’amiante, carrelage, peinture) qui n’avaient pas été anticipés et qui n’ont donc pas été budgétés et planifiés ;
  • De la difficulté d’obtenir les attestations d’accessibilité par les bureaux de contrôle avec parfois de nombreuses réserves à lever malgré le suivi des travaux préconisés dans un diagnostic.

Les ateliers ont permis de développer deux thématiques :

  1. Les démarches administratives, nombreuses (bilans de l’Ad’AP, autorisations de travaux, appels d’offre…) constituent également pour beaucoup un frein à la mise en accessibilité de leur patrimoine. Ces ateliers ont permis d’identifier ces différents freins et les leviers pour les lever.
  2. Les travaux sont également pour beaucoup source de questionnements, notamment concernant les solutions techniques à mettre en œuvre. Les gestionnaires ont ainsi pu capitaliser de bonnes pratiques, identifiées pendant la mise en accessibilité des bâtiments de leur patrimoine, notamment concernant les cheminements, l’accueil et les sanitaires qui sont le plus souvent communs à tous les établissements.