Cet article fait partie du dossier : Foncier économique : les travaux du Cerema
Voir les 20 actualités liées à ce dossierDes outils pour caractériser les ZAE
De nombreuses collectivités territoriales et établissements publics locaux s’interrogent sur les espaces économiques que sont les zones d’activités économiques (ZAE) et les mutations urbaines dont elles font l’objet. Ces préoccupations, que le Cerema a constatées lors d’échanges et de missions conduites localement en Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon ou encore en Alsace, sont partagées par plusieurs services de l’État.
Les collectivités territoriales (EPCI, départements et régions) renforcent leurs outils de connaissance et d’observation afin de mieux identifier les emplois et les activités concernés, mais aussi localiser les friches économiques existantes et les zones potentielles en renouvellement urbain.
Par ailleurs, alors qu’il n’existe pas de définition précise et réglementaire de ces espaces, la connaissance du "patrimoine" de zones d’activités et de ses perspectives de développement par extension ou par renouvellement est essentielle à la réussite des stratégies foncières et de développement économique de la collectivité.
Plusieurs critères pour identifier les ZAE
Les expériences locales d’observation des ZAE étudiées dans cet ouvrage ont été orientées selon différentes thématiques :
- La consommation d’espace et les enjeux d’occupation des sols par les activités économiques
- La connaissance des activités économiques implantées sur le territoire
- L’observation des effets externes liés à la présence de ZAE
La pluralité des dispositifs d’observation recensés par le Cerema et ses partenaires montrent que les enjeux de la transition écologique sont pris en compte inégalement par les opérateurs de ces dispositifs. Les maîtres d’ouvrage intègrent progressivement ces enjeux dans leurs attentes et les opérateurs adaptent, à leur tour, les méthodes et les sources d’observation nécessaires.
Les six dispositifs étudiés mettent en évidence des objectifs tels que :
- L’appui à l’élaboration de projets de planification,
- La promotion économique territoriale,
- La mobilisation collective
- Une quantification de l’offre foncière économique.
Certaines pratiques choisissent de conforter ces objectifs et d’autres d’en développer de nouveaux en intégrant des critères qualitatifs d’évaluation des aménagements en ZAE, d’analyse des déplacements domicile – travail ou de repérage des friches industrielles.
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