Depuis le 15 août 2015, la norme ISO 9972 « Détermination de la perméabilité à l’air des bâtiments » est publiée par l‘ISO. Cette norme internationale ayant été adoptée au niveau européen, elle est publiée par l’AFNOR depuis le 30 octobre 2015 sous le nom NF EN ISO 9972, et remplace de facto la norme européenne NF EN 13 829. Les deux textes étant très proches, la pratique de la mesure de perméabilité à l’air de l’enveloppe des bâtiments n’est pas modifiée. Quelques évolutions et précisions sont toutefois à noter. Elles sont listées dans le document support de présentation de la nouvelle norme, produit par le Cerema, disponible en téléchargement libre sur rt-batiment.fr (pages perméabilité à l’air).
Suite au changement de norme, le GA P50-784 a lui aussi été révisé et se nomme désormais FD P50-784. Les modifications apportées visent essentiellement à mettre le FD P50-784 en cohérence avec la norme NF EN ISO 9972, pour qu’il puisse être utilisé en association de celle-ci. Les évolutions du FD P50-784 sont présentées dans un second document produit par le Cerema et disponible sur rt-batiment.fr

Dans ce contexte, à partir du 1er septembre 2016, toutes les mesures de perméabilité à l’air de l’enveloppe des bâtiments devront être réalisées conformément à la NF EN ISO 9972, et à son guide d’application FD P50-784 associé.

Par conséquent, la norme NF EN 13 829 doit être appliquée jusqu’au 31 août 2016.

  • Le GA P50-784 (2014) doit être appliqué pour tous les permis de construire déposés depuis le 1er janvier 2015 et dont la mesure de perméabilité sera réalisée avant le 31 août 2016 inclus. L’application volontaire du nouveau GA (2014) est autorisée pour toutes les mesures réalisées depuis le 1er janvier 2015 et jusqu’au 31 août 2016.
  • La version de 2010 du GA est encore applicable pour les bâtiments dont le permis de construire a été déposé avant le 31 décembre 2014 inclus, et dont la mesure de perméabilité sera réalisée avant le 31 août 2016 inclus.

Toutes les règles d’application ainsi que le calendrier sont donnés sur le site rt-batiment.fr. dans les pages consacrées à l’étanchéité à l’air.

Ci-dessous les liens pour accéder à la FAQ des différentes catégories.

Admin

23/03/2011 - Existe-t-il un processus de certification pour les opérateurs d’infiltrométrie ?

Description : Question N° 2011-02 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse : Il existe un processus d’autorisation obligatoire pour des techniciens qui effectuent des essais sur les bâtiments. Toutes les informations sont disponibles sur le site rt-bâtiment.fr.

12/01/2017 - Comment compléter le registre des opérations dans le cas d’une mesure par échantillonnage ?

Description : Question N° 2011-26 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 12/01/2017

Réponse :
Pour une mesure par échantillonnage d’un bâtiment résidentiel collectif :

  • Saisir une ligne par appartement mesuré ;
  • Utiliser une référence de rapport différente pour chaque appartement mesuré ;
  • Utiliser le même identifiant bâtiment pour tous les appartements mesurés.

Pour une mesure par échantillonnage de maisons individuelles groupées :

  • Saisir une ligne par maison mesurée ;
  • Utiliser une référence de rapport différente pour chaque maison mesurée ;
  • Utiliser un identifiant bâtiment différent pour chaque maison mesurée.

12/01/2017 - Comment compléter le registre des opérations dans le cas d’une mesure en dépressurisation et en pressurisation ?

Description : Question N° 2017-01 |  Première publication le : 12/01/2017 | Dernière mise à jour le : 12/01/2017

Réponse : Si un essai est réalisé en pressurisation puis en dépressurisation, on saisira une ligne par essai : une pour l’essai en pressurisation, et une ligne pour l’essai en dépressurisation.

12/12/2022 - Quelle est la durée de validité d’une formation suivie et validée par un mesureur/ opérateur dès lors qu’il cesse son activité ?

Description : Question N° 2022-06 |  Première publication le : 12/12/2022

Réponse :

Dès lors qu’un mesureur/opérateur cesse son activité, la durée de validité de la formation qu’il a suivie et validée est de deux ans à compter de la date de cessation d’activité c’est-à-dire la date de retrait entérinée par la Commission.

Si la durée de validité de la formation est échue :

  • Soit l’ex mesureur/opérateur se soumet à un questionnaire à choix multiples (QCM) auprès de l’organisme de formation de son choix, reconnu par le Ministère. Il dispose alors de 3 tentatives pour réussir le contrôle des connaissances théoriques. En cas d’échec, il suit à nouveau un cycle complet de formation (théorie et pratique) qu’il doit valider pour déposer un nouveau dossier auprès de l’organisme de qualification.
  • Soit l’ex mesureur/opérateur suit directement un cycle complet de formation (théorie et pratique) qu’il doit valider pour déposer un nouveau dossier auprès de l’organisme de qualification.

Nota : cette FAQ est valable pour les 3 qualifications suivantes : 8711, 8721 et 8741.

17/02/2023 - Sous quel délai une formation suivie mais non validée devient-elle caduque ?

Description : Question N° 2023-01 |  Première publication le : 17/02/2023

Réponse :

Lorsqu’un stagiaire suit un module de formation mais ne le valide pas entièrement et immédiatement à l’issue de la formation, il dispose alors d’un délai de 24 mois à compter du premier jour de présence en formation auquel il a participé pour valider ladite formation (partie théorique et partie pratique).

Passé ce délai, l’organisme de formation clôture le dossier du stagiaire et l’informe que la formation suivie devient caduque.

Si le stagiaire revient vers l’organisme de formation après le délai indiqué, il doit suivre un nouveau cycle de formation complet.

Nota : cette FAQ est valable pour les 3 qualifications suivantes : 8711, 8721 et 8741.

 

 

 

Echantillonnage

12/12/2014 - Les études thermiques considèrent souvent les maisons groupées accolées comme un unique bâtiment de logements à usage individuel. Quelle règle d’échantillonnage doit-on utiliser ?

Description : Question N° 2014-01 | Première publication le : 12/12/2014 | Dernière mise à jour le : 12/12/2014

Réponse : Il convient d’abord de vérifier que le bâtiment en question est bien un bâtiment de maisons accolées, et non un bâtiment résidentiel collectif (voir pour cela la fiche d’application RT 2012 "Maisons individuelles ou bâtiment collectif ?" de 2013). Dans ce cas, même si le calcul thermique est réalisé pour l’ensemble du bâtiment, la règle d’échantillonnage qui s’applique est celle des maisons individuelles groupées.

Par ailleurs, la règle générale pour les maisons individuelles groupées est que le calcul thermique peut intégrer la valeur de perméabilité réelle pour les maisons mesurées, tandis que les autres maisons doivent utiliser la valeur cible. Cependant, dans le cas où l’étude thermique considère un unique bâtiment de maisons accolées, une seule valeur de Q4Pa-surf est utilisée dans le calcul. Il faudra alors utiliser la valeur cible, et non une valeur mesurée.

29/08/2016 - Comment doit-on appliquer les règles d’échantillonnage dans le cas de plusieurs bâtiments collectifs exactement identiques ?

Description : Question N° 2011-16 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 29/08/2016

Réponse : L’échantillonnage se fait par bâtiment au sens de la réglementation thermique (même si les bâtiments ont le même permis de construire). Vous devez sélectionner pour chaque bâtiment :

  • 3 logements pour les bâtiments dont le nombre de logements est inférieur ou égale à 30.
  • 6 logements pour les bâtiments dont le nombre de logements est strictement supérieur à 30.

Par exemple, dans le cas d’une opération de 4 bâtiments collectifs comptant chacun 10 logements, vous devez sélectionner 3 logements par bâtiment. Vous devez donc réaliser 4*3=12 mesures au total.
2ème exemple : un permis de construire regroupe 5 bâtiments de logements collectifs avec 9 appartements chacun et 15 maisons individuelles. Vous devez mesurer 3 logements (sélectionnés selon les règles d’échantillonnage) dans chacun des 5 bâtiments collectifs et vous devez mesurer 3 des maisons individuelles soit au total 5*3+3=18 mesures.
Le raisonnement se fait par bâtiment, en cas de doute sur les limites du bâtiment (cas de bâtiment avec plusieurs entrées) vous devez vous reporter à l’étude thermique pour déterminer le nombre de bâtiment (FD P50-784 de 2016 § 5,1,2,1,4).

26/11/2019 - L’échantillonnage tel qu’il est défini dans le guide d’application de la norme est-il possible dans le cas de la rénovation ?

Description : Question N° 2011-21 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 26/11/2019

Réponse : Dans le cas d’un immeuble entièrement et uniformément rénové la perméabilité à l’air du bâtiment peut être évaluée en appliquant les règles d’échantillonnage définies dans le Guide d’application (FD P 50-784) de la NF EN ISO 9972.
Pour les maisons individuelles groupées faisant l'objet d'une rénovation dite "globale", les règles d'échantillonnage définies dans le FD P50-784  au § 5.1.2.1.2 s'appliquent à condition de satisfaire simultanément aux 4 critères suivants :
- objectif de perméabilité à l'air identique;
- permis de construire identique;
- construction initiale identique notamment en termes de gros oeuvre, charpente/couverture, isolation et équipements;
- travaux de rénovation et méthode utilisée uniformes.
En cas de rénovation partielle, la règle d'échantillonnage décrite au § 5.1.2 s'applique alors à chaque tranche livrée indépendamment tout en respectant simultanément les 4 critères énoncés ci-dessus.
Dans tous les autres cas de figure, les règles d'échantillonnage ne s'appliquent pas.

30/08/2016 - Quelle valeur de Q4Pa_surf retenir dans le cas d’un échantillonnage sur un bâtiment collectif ?

Description : Question N° 2011-27 | Première publication le : 30/09/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Le paragraphe 5.1.2.1.3 B du guide d’application FD P 50-784 détaille la convention de calcul de la perméabilité à l’air globale du bâtiment à partir de mesures sur un échantillon. La valeur calculée peut être utilisée dans un calcul thermique réglementaire.
Dans le cadre d’une mesure par échantillonnage, les parties communes des bâtiments résidentiels collectifs sont mesurées uniquement si mention en est faite (label ou exigence réglementaire). Dans le cadre de la RT 2012, la mesure des parties communes des bâtiments résidentiels collectifs n’est pas obligatoire, lorsque la mesure est réalisée par échantillonnage.

30/08/2016 - Maisons groupées : les mesures peuvent-elles être réalisées avant achèvement des travaux de toutes les maisons ?

Description : Question N° 2012-01 | Première publication le : 16/02/2012 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Une mesure par échantillonnage ne permet de valider que les maisons terminées au moment de la dernière mesure.
En cas de livraison par tranches le maître d’ouvrage a donc deux possibilités :
1/ Attendre que toutes les maisons couvertes par le permis de construire soient terminées.
Si cette option est choisie, le label pour l’ensemble des maisons du permis groupé ne peut être obtenu qu’après la dernière mesure, c’est-à-dire à livraison de la dernière maison concernée par le permis.
2/ Valider les maisons par tranche en appliquant les règles d’échantillonnage pour chaque tranche. La règle d’échantillonnage décrite au § 5.1.2 du FD P50-784 (2016) s’applique alors à chaque tranche livrée indépendamment, et non à l’ensemble des maisons.

29/08/2017 - Comment mesurer l’étanchéité à l’air d’un EHPAD, d’une cité universitaire ou d’un foyer des jeunes travailleurs ?

Description : Question N° 2012-02 | Première publication le : 16/02/2012 | Dernière mise à jour le : 29/08/2017

Réponse : Si les chambres de ces bâtiments comprennent une kitchenette ou une cuisine privative, alors l’usage de ces bâtiments entre dans la catégorie "bâtiment collectif d’habitation". Dans ce cas, la mesure peut être faite sur le bâtiment entier, mais les règles d’échantillonnage peuvent aussi être appliquées.
Dans le cas contraire, ces bâtiments ne sont pas des bâtiments de logement collectif, une mesure par échantillonnage sur les chambres n’est donc pas conforme à la réglementation. Pour que la mesure soit conforme à la réglementation, cf. §5.1.2.2 du FD P 50-784, elle doit être faite sur le bâtiment entier (sauf justification). La mesure doit en particulier être conforme à la norme NF EN ISO 9972 et au FD P50-784 si une valorisation est faite dans le calcul thermique.

Lien vers la fiche d’application "comment identifier l’usage d’un bâtiment et l’exigence associée ?"
http://www.rt-batiment.fr/

30/11/2018 - Dans le cas d’un bâtiment résidentiel collectif, divisé en plusieurs zones thermiques, avec des valeurs de Q4Pa-surf différentes dans chaque zone, comment doit-on réaliser la mesure d’étanchéité à l’air du bâtiment ?

Description : Question N° 2018-04 | Première publication le : 30/11/2018 | Dernière mise à jour le : 30/11/2018

Réponse : Dans un premier temps, le mesureur doit s’adresser au bureau d’étude thermique pour qu’il justifie les différents objectifs sur les différentes zones. Si le zonage est conservé, le maître d’ouvrage doit apporter une justification pour chaque valeur de Q4Pa-surf utilisée dans le calcul thermique. Donc chaque zone doit être mesurée, soit dans sa totalité, soit par échantillonnage de 3 ou 6 appartements. Les règles d’échantillonnage du FD P50-784 s’appliquent alors à chaque zone.

17/12/2021 - Quel type de bâtiment résidentiel est concerné par la pénalité relative à l’échantillonnage prévue à l’article 17-I de l’arrêté du 04 août 2021 ?

Description : Question N° 2021-05 | Première publication le : 17/12/2021 | Dernière mise à jour le : 18/01/2022

Réponse : Les maisons individuelles groupées (MIG) et les logements collectifs sont concernés par cette pénalité.

Nota : les bâtiments pour lesquels les permis de construire sont déposés en RT2012 ne sont pas concernés par les pénalités prévues à l'article 17-1 de l'arrêté du 04/08/2021.

17/12/2021 - La pénalité de 0.3 est-elle appliquée à l’ensemble de l’échantillon si un seul des logements issu d’une mesure par échantillonnage a des travaux à charge client ?

Description : Question N° 2021-06 | Première publication le : 17/12/2021

Réponse : Seul le logement ayant des travaux à charge clients cumule les 2 pénalités et dans l’ordre suivant : d’abord la pénalité de 1.2 à laquelle s’ajoute ensuite la pénalité de 0.3. Le reste de l’échantillon est pénalisé de 1.2 seulement.

17/12/2021 - La pénalité de 0.3 s’applique-t-elle aux maisons individuelles sous démarche qualité ?

Description : Question N° 2021-07 | Première publication le : 17/12/2021

Réponse : Les maisons individuelles sous démarche qualité certifiées avec des travaux à charge client supportent la pénalité de 0.3.

17/12/2021 - Puis-je m’affranchir de la pénalité liée à la mesure par échantillonnage, si je mesure un par un tous les logements d’un bâtiment d’habitation collectif ?

Description : Question N° 2021-08 | Première publication le : 17/12/2021

Réponse : Non. Il n’est pas admis de mesurer individuellement chaque logement. L’objectif principal de la pénalité est de mesurer un bâtiment dans son ensemble (y compris les parties communes lorsque celles-ci sont chauffées et leurs éventuelles fuites) pour que le résultat reflète la valeur de perméabilité à l’air réelle du bâtiment.

17/12/2021 - La pénalité de 1.2 s’applique-t-elle pour l’échantillonnage réalisé dans le cadre d’une mesure d’une maison individuelle sous DQ certifiée ?

Description : Question N° 2021-09 | Première publication le : 17/12/2021

Réponse : Le type d’échantillonnage prévu dans le §4.2 de l’annexe VII de l’arrêté du 04/08/2021, n’est pas concerné par la pénalité, s’agissant d’une méthode de calcul afin de vérifier l’application de la démarche qualité sur une partie de la production annuelle.

Mesure

23/03/2011 - Un deuxième essai réalisé sur un bâtiment après une amélioration de l’étanchéité peut-il conduire à obtenir un meilleur indicateur n50 et un plus mauvais indicateur Q4pa_surf ?

Description : Question N° 2011-09 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

mesure

20/07/2012 - A quoi se référer pour la mesure lorsqu’il y a doute sur le type de bâtiment ?

Description : Question N° 2012-03 | Première publication le : 20/07/2012 | Dernière mise à jour le : 20/07/2012

Réponse : Il est difficile pour certains bâtiments de savoir avec certitude de quel type de bâtiment il s’agit, en particulier entre logements individuels accolés et logements collectifs.
Il est donc recommandé au mesureur de se référer à la fiche standardisée de l’étude thermique, ou synthèse de l’étude thermique, rubrique "usage principal". Ainsi, il se conforme aux choix qui ont été faits par le bureau d’étude thermique.
Néanmoins, si le mesureur pense que le BET s’est trompé, il est invité à le signaler au BET en question pour une éventuelle modification.

20/12/2013 - Faut-il obturer le réseau de compensation des hottes de cuisine ou des laveries ?

Description : Question N° 2013-03 | Première publication le : 20/12/2013 | Dernière mise à jour le : 20/12/2013

Réponse : Dans les cuisines professionnelles, les hottes ont des débits d’extraction très importants. Pour ne pas déséquilibrer le réseau de ventilation, des ventilateurs de compensation sont installés pour injecter de l’air neuf, préchauffé si nécessaire. Il existe le même type d’équipement dans les laveries.

Les réseaux de compensation ne doivent être colmatés lors du test de perméabilité que s’ils sont pris en compte dans le calcul des consommations énergétiques.

31/08/2016 - Quel conditionnement doit-on prévoir pour les ascenseurs quand on effectue une mesure qui les inclut ?

Description : Question N° 2014-02 | Première publication le : 12/12/2014 | Dernière mise à jour le : 31/08/2016

Réponse : Les ascenseurs, quand ils sont inclus dans la zone soumise à l’essai de perméabilité à l’air, doivent faire l’objet des conditionnements suivants :

  • les portes doivent être fermées mais non colmatées,
  • si la ventilation de l’ascenseur, prévue pour le respect des exigences de sécurité incendie, est prise en compte dans le calcul thermique, les amenées d’air et les extractions doivent être colmatées ;
  • si cette ventilation n’est pas prise en compte dans le calcul thermique, les ouvertures ne doivent pas être colmatées ; d’autre part, si elle est assurée par un ouvrant permanent, celui-ci doit être laissé en l’état ; par contre, si cet ouvrant est muni d’un système de fermeture automatisé, en position fermée dans les conditions normales d’utilisation, alors l’ouvrant est fermé et non colmaté.

Tout autre conditionnement est impropre au calcul du Q4Pa-surf.

30/08/2016 - Comment calculer l’intervalle de confiance de l’indicateur Q4pa_surf en m3/(h.m²) ?

Description : Question N° 2011-08 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Intervalle de confiance sur le débit à 4 Pa :
La norme NF EN ISO 9972 donne une méthode pour estimer l’intervalle de confiance pour les valeurs du débit de fuite d’air à une variation de pression donnée. Cette méthode permet de déterminer les valeurs q4,min et q4,max représentant les bornes inférieures et supérieures de l’intervalle de confiance à 95 % du débit à 4 Pa.
L’intervalle de confiance à 95 % sur le débit de fuite à 4 Pa est estimé avec l’équation suivante :

mesure

Incertitude sur la mesure de la surface des parois déperditives :
L’incertitude en pourcentage sur l’estimation de la surface des parois deperditives ATbat est :
0 % lorsque la valeur Atbat est extraite de la synthèse de l’étude thermique,
3 % si le calcul a été réalisé à partir des plans jugés conformes à la réalité ou si elle a été mesurée avec précision sur site.
Ce chiffre peut être augmenté jusqu’à 10 % lorsque les plans ne sont pas jugés fiables ou lorsque la mesure sur place présente des difficultés.
Cette incertitude est nommée σATbat.

Incertitude sur la perméabilité à l’air à 4 Pa :
Par convention, l’incertitude globale sur la perméabilité à l’air à 4 Pa (Q4Pa-surf) est estimée par l’équation suivante :
mesure

30/08/2016 - Comment peut-on mesurer l’étanchéité à l’air des bâtiments tertiaires ?

Description : Question N° 2011-12 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Le FD P 50-784 décrit la manière dont un bâtiment tertiaire doit être mesuré (y compris les bâtiments de grand volume).
Pour être conforme au guide d’application de la norme, il faut mesurer le bâtiment dans son ensemble, le mesureur doit vérifier qu’il dispose du matériel nécessaire pour réaliser la mesure vis-à-vis de la volumétrie du bâtiment et de l’objectif visé.
Ne pas disposer du matériel suffisant (au vu des objectifs) pour faire une mesure globale ne constitue pas une raison pour réaliser une mesure par parties.

La mesure par parties ne peut se faire que si le mesureur justifie que la mesure globale n’est pas possible :

  • si des zones sont aérauliquement disjointes,
  • ou si l’ensemble du bâtiment n’est pas soumis à un unique objectif de perméabilité,
  • ou s’il est impossible d’assurer une pression uniforme dans le bâtiment pendant l’essai.

S’il le justifie, le mesureur peut donc réaliser une mesure par parties, mais il doit mesurer l’intégralité du bâtiment, et faire une moyenne pondérée par l’Atbat pour obtenir le Q4Pasurf global.

30/08/2016 - Comment réaliser un essai pour obtenir l’indicateur de perméabilité à l’air Q4pa_surf pour un bâtiment complet alors que celui-ci dispose de deux zones distinctes non communicantes ?

Description : Question N° 2011-07 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Dans le cas d’un bâtiment composé de plusieurs parties non communicantes et sans liaison aéraulique entre elles, la mesure peut être effectuée par parties et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure. Dans ce cas, la totalité du bâtiment est testée et la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas. Néanmoins cette méthode est pénalisante, car elle comptabilisera deux fois les fuites entre les zones.
L’idéal est d’effectuer deux essais simultanés dans les deux zones. Pour chaque palier de pression, régler chaque ventilateur à la même différence de pression et relever manuellement les débits de chaque ventilateur. Effectuer la régression pour obtenir l’équation et la loi puissance à partir des différents couples "différence de pression, somme des débits des deux zones".
La bonne pratique veut qu’un contrôle permanent de la différence de pression entre les deux zones soit effectué pour s’assurer qu’elle est proche de 0.

30/08/2016 - Comment réaliser une mesure dans un bâtiment mixte tertiaire/habitation?

Description : Question N° 2011-19 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Dans ce cas trois possibilités se présentent :
1/ Deux études thermiques ont été réalisées ou bien les deux zones sont considérées comme deux bâtiments différents dans une seule étude thermique.
Dans ce cas, il est possible d’entrer dans le calcul thermique deux valeurs de perméabilité. La valeur pour la partie résidentielle peut être obtenue par échantillonnage.
2/ Les deux zones sont considérées dans l’étude thermique dans le même bâtiment (avec un même objectif de perméabilité) mais sont aérauliquement disjointes.
Dans ce cas il est possible d’obtenir la valeur de la perméabilité pour l’ensemble du bâtiment en faisant une moyenne pondérée par les surfaces de parois froides hors plancher bas. La valeur de la perméabilité pour la partie résidentielle pouvant être obtenue par échantillonnage et celle pour le tertiaire par une mesure de la zone dans son ensemble.
3/ Les deux zones sont considérées dans l’étude thermique dans le même bâtiment (avec un même objectif de perméabilité) et sont aérauliquement liées : une mesure du bâtiment dans son ensemble est possible.

30/08/2016 - Pour la préparation du bâtiment pour la mesure du Q4Pa-surf, comment conditionner les appareils à combustion ?

Description : Question N° 2015-04 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Certains systèmes à combustion (chaudière, poêle, chauffe-eau...), nécessitent :

  • Une amenée d’air, pour assurer un débit d’air permettant le fonctionnement du système (l’air étant le comburant), avec prise d’air à l’intérieur du volume chauffé ;
  • Une sortie d’air pour évacuer les gaz brulés.

Si l’étude thermique prend en compte le débit d’air prélevé à l’intérieur du volume chauffé (qui s’apparente à une perte d’énergie), la prise d’air du système doit être obturée lors de l’essai de perméabilité.
Dans le cas contraire, il ne faut pas colmater l’arrivée d’air. Les éventuels systèmes de réglage du tirage doivent être laissés en position de fonctionnement normal.
La sortie d’air pour les gaz brulés doit être fermée s’il existe un clapet de fermeture, laissée en l’état sinon.
Donc, les questions à se poser sont, dans l’ordre :
1/ l’air est-il pris sur l’intérieur ou l’extérieur du volume chauffé ?
2/ si l’air est pris sur l’intérieur du volume chauffé, ce débit est-il pris en compte dans l’étude thermique ?

30/08/2016 - Quelle est la formule retenue pour évaluer la surface équivalente de fuite ?

Description : Question N° 2011-15 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Différentes valeurs de pression de référence et différents types d’orifices peuvent être retenus pour exprimer cette surface. Il est important de préciser les conventions retenues car elles influent beaucoup sur le résultat final.
La norme NF EN ISO 9972 donne la formule de calcul au §6.3.5 « surface de fuite effective ». La surface de fuite équivalente doit être calculée pour une différence de pression de référence de 4Pa.

30/08/2016 - Quelle est la hauteur à prendre en compte dans Delta(T)*h < 250mK ?

Description : Question N° 2011-18 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : La hauteur à prendre en compte est bien la hauteur du logement mesuré et non celle de l’immeuble.
Cette condition permet de s’assurer de l’homogénéité de la pression extérieure sur toute la hauteur du volume mesuré.
Par ailleurs ce critère ne constitue pas un motif de non respect de la norme, mais une mise en garde sur la difficulté d’obtenir une pression à débit nul satisfaisante dans ce cas.

30/08/2016 - Comment calculer le volume intérieur au sens de la norme NF EN ISO 9972 ?

Description : Question N° 2016-01 | Première publication le : 30/08/2016 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Il faut considérer le bâtiment comme une « boîte vide » comprenant les parois verticales et horizontales intérieures. On utilise les dimensions au nu intérieur des murs délimitant le volume mesuré.
Soit l’opérateur de mesure calcule le volume intérieur selon ces règles, et l’incertitude varie entre 3% et 10% selon la confiance accordée au calcul,
Soit il utilise la valeur de volume chauffé de l’étude thermique. Il devra, dans ce cas, mentionner l’incertitude sur le volume intérieur à 10 %.

30/08/2016 - Quelle procédure suivre en cas de mesure de perméabilité à l’air d’un bâtiment candidatant à un label ?

Description : Question N° 2016-02 | Première publication le : 30/08/2016 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : La mesure doit permettre de faire deux contrôles : celui de la réglementation (la mesure doit donc être conforme à la norme NF EN ISO 9972 et à son FD P50-784), et celui du label, qui peut avoir d’autres exigences que la norme. Il faut donc se référer aux référentiels des labels et des certificateurs.

30/08/2016 - Quid de la mesure de perméabilité à l’air dans une extension ?

Description : Question N° 2016-03 | Première publication le : 30/08/2016 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Les règles pour la mesure de perméabilité à l’air d’une extension neuve d’un bâtiment existant sont données dans les arrêtés du 26 octobre 2010, 28 décembre 2012 et 11 décembre 2014.
Cf fiche pratique « extension nouvelle d’un bâtiment existant » sur le site www.rt-batiment.fr

03/03/2017 - Comment calculer la surface déperditive hors plancher bas (ATbat) ?

Description : Question N° 2011-04 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 03/03/2017

Réponse : Cette surface(ATbat) est disponible dans la synthèse d’étude thermique standardisée qui doit être obligatoirement fournie au plus tard à l’achèvement des travaux pour la plupart des bâtiments. Cependant, il existe des où il sera nécessaire d’effectuer le calcul de cette surface. Par exemple, lorsque l’essai concerne une partie du bâtiment, par exemple un logement d'un bâtiment résidentiel collectif, la synthèse d’étude thermique standardisée ne fournissant qu’une valeur globale pour le bâtiment, il sera nécessaire d’effectuer le calcul de la surface ATbat correspondante.
Les règles de calcul des surfaces déperditives sont décrites dans la réglementation thermique 2012, "Règles Th-U - Fascicule 1". Toutes les surfaces déperditives décrites devront être prises en compte à l’exception des surfaces des planchers bas, même si ceux-ci sont des surfaces déperditives.

En complément, les organismes de formations reconnus par le ministère proposent différents exercices ainsi que leurs corrigés, téléchargeables ici.

26/06/2017 - Pour une mesure en cours de chantier, peut-on utiliser une méthode de la norme NF EN ISO 9972, et laquelle ?

Description : Question N° 2017-07 |  Première publication le : 26/06/2017 | Dernière mise à jour le : 26/06/2017

Réponse : La façon de réaliser une mesure en cours de chantier dépend de l’objectif de cette mesure, et de l’avancement du chantier qui permet ou non de respecter les règles de préparation du bâtiment décrites dans la norme NF EN ISO 9972.
S’il s’agit d’évaluer la qualité de l’enveloppe du bâtiment en cours de chantier, on peut opter pour la méthode 2 de la norme NF EN ISO 9972. Cette méthode étant normée, il faut respecter les règles de préparation du bâtiment (colmatages, fermetures des ouvertures…) décrites dans la norme. Si on déroge à ces règles de préparation, il faut le préciser dans le rapport, en expliquant les raisons de ce fait.
En tout état de cause, la liste des colmatages réalisés doit apparaître dans le rapport de mesure.

26/06/2017 - Dans le cas d’un bâtiment non résidentiel rénové (sous RT ex) avec une extension neuve (sous RT 2012), comment faire la mesure de la perméabilité de l’enveloppe ?

Description : Question N° 2017-08 | Première publication le : 26/06/2017 | Dernière mise à jour le : 26/06/2017

Réponse : La partie rénovée et la partie neuve doivent être mesurées séparément, donc le bâtiment doit être découpé en deux zones aérauliques qui respectent les limites de la partie neuve / partie rénovée.

Si ce découpage n’est pas réalisable, il est toujours possible d’utiliser les valeurs par défaut (car c’est un bâtiment non résidentiel), auquel cas il n’y a pas d’obligation de mesure. Il faudra bien utiliser la valeur par défaut de la RT ex pour la partie rénovée, et la valeur par défaut de la RT 2012 pour la partie neuve.

08/12/2017 - Comment déterminer la pression atmosphérique ?

Description : Question N° 2017-11 |  Première publication le : 08/12/2017

Réponse : Lorsque la pression atmosphérique est utilisée, elle peut être :
soit mesurée à l’aide d’un baromètre étalonné (de préférence avec une erreur inférieure à 2 hPa) ;
soit obtenue via la station météorologique locale, et corrigée par l’altitude selon la formule suivante :

mesure

23/07/2021 - Où doit être installée la porte soufflante lors d’une mesure de perméabilité à l’air de l’enveloppe d’un bâtiment en MI et MIG ?

Description : Question N° 2021-02 |  Première publication le : 23/07/2021

Réponse : L’installation de la porte soufflante est de l’appréciation seule du mesureur, eu égard à son indépendance vis-à-vis de la maitrise d’ouvrage et de la maitrise d’oeuvre. Lorsque la porte soufflante est installée sur une porte de communication avec un Lnc (sans contribuer à renforcer l’étanchéité à l’air du bâtiment), le mesureur vérifie en amont de la mesure que la dite porte :

- Est posée et réglée et donc qu’elle est fonctionnelle ;

- A fait l’objet d’un traitement à l’étanchéité à l’air : présence des joints en périphérie et du bas de porte.

- En cas d'absence ou de non traitement de l'étanchéité à l'air le test ne peut être réalisé en méthode 3.

Ces points de vérification figurent littéralement dans le rapport de mesure. 

Nota : "Procéder avec soin dans le choix de la position de l’équipement de ventilation. Il est possible que la porte, la fenêtre ou l’orifice sélectionné(e) soit une fuite d’air importante du bâtiment et soit exclu(e) du mesurage en raison de la présence de l’équipement de ventilation". (§5.2.5 NF EN ISO 9972).

23/07/2021 - Comment est mesurée la pression minimale ?

Description : Question N° 2021-03 |  Première publication le : 23/07/2021

Réponse : La différence de pression la plus faible doit être approximativement (±3 Pa) de 10 Pa ou 5 fois Δp01, en retenant la plus grande de ces deux valeurs, c’est-à-dire appartenir à l’intervalle :

[max(10 ; 5 x|∆P0,1|-3 ; max(10 ; 5 x|∆P0,1|)+3]

17/12/2021 - Dois-je arrondir le résultat d’une mesure de perméabilité à l’air ?

Description : Question N° 2021-04 |  Première publication le : 17/12/2021

Réponse : La valeur de perméabilité à l’air (Q4Pa-surf) est indiquée dans le rapport de mesure avec un arrondi à deux décimales. Exemple : le résultat d’une mesure perméa à 0.61812 m³/(h.m²) doit être affichée 0.62 m³/(h.m²).

Norme et GA

23/03/2011 - Pourquoi l’indicateur Q4Pasurf a t’il été choisi comme indicateur réglementaire ?

Description : Question N° 2011-23 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

Pourquoi une pression de 4Pa?
Le bâtiment est soumis, en moyenne, à une différence de pression avec l’extérieur comprise entre 0 et 10 Pa. Cette différence de pression est due au système de ventilation, à la différence de température entre l’extérieur et l’intérieur et à la pression du vent sur les façades.

Dans le calcul réglementaire, le coefficient "n" de la loi de puissance est fixé à 2/3. Choisir un indicateur à 4 Pa (plutôt qu’à 50Pa) permet donc de déterminer les débits d’air auxquels est soumis le bâtiment en condition normale de fonctionnement avec plus de précision.

Pourquoi diviser par l’Atbat et non par le volume?
Deux raisons à ce choix :

  • Le volume n’est pas une entrée du calcul thermique (contrairement à l’Atbat). Diviser par le volume obligerait l’opérateur à le calculer systématiquement. Or, des tests ont montré que sur un même bâtiment, deux mesureurs peuvent obtenir des résultats très différents sur l’estimation du volume (de l’ordre de 20-30% de différence).
  • L’Atbat est évalué par le bureau d’étude mais si cette surface est surestimée, cela est certes avantageux pour le Q4Pasurf mais cela est pénalisant pour le reste du calcul thermique.
  • Les déperditions ont lieu au niveau de l’enveloppe du bâtiment. Il est donc logique de ramener le débit de fuite par m² de surface déperditive.

23/03/2011 - Qu’appelle-t’on "maisons individuelles groupées" ?

Description : Question N° 2011-17 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse : Des maisons individuelles groupées sont des maisons qui ont le même permis de construire.
Les règles d’échantillonnage ne sont pas applicables à des maisons n’ayant pas le même permis de construire, même si ces maisons sont identiques.

23/03/2011 - Quelle est la formule pour passer de l’indicateur n50 à l’indicateur Q4pa_surf ?

Description : Question N° 2011-14 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

norme et fd

12/01/2017 - Quelle surface faut-il donner lorsque la mesure est faite sur une partie seulement du bâtiment ?

Description : Question N° 2017-02 | Première publication le : 12/01/2017 | Dernière mise à jour le : 12/01/2017

Réponse : Pour toutes les mesures, il faut préciser la SRT du bâtiment entier.
Lorsque la mesure concerne uniquement une partie du bâtiment, il faut préciser en plus :

  • la SHAB de la partie de bâtiment testée, pour un bâtiment résidentiel (exemple : mesure d’un bâtiment résidentiel collectif par échantillonnage),
  • la SURT de la partie de bâtiment testée, pour un bâtiment non résidentiel (exemple : mesure d’un bâtiment non résidentiel par parties).

30/08/2016 - Dans le cas d’une mesure multi-ventilateurs, le rapport de mesure doit-il donner le détail des mesures pour chaque ventilateur, ou peut-on se contenter de donner les résultats globaux ?

Description : Question N° 2015-05 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Même si le graphe du débit de fuite d’air est construit à l’aide du débit total au travers de l’enveloppe, il faut donner pour chaque ventilateur, à chaque palier de pression :

  • la configuration du diaphragme le cas échéant ;
  • la pression au ventilateur ;
  • la valeur de débit mesuré ;
  • la valeur de débit à travers l’enveloppe.

Les grandeurs permettant de convertir les données (paramètres et coefficients de chaque configuration du ventilateur, température) doivent apparaître dans le rapport.

30/08/2016 - Lors de la mesure de perméabilité à l’air d’un bâtiment de grande taille (SRT > 3000 m²), si aucun des paliers de pression mesurée n’est supérieur à 50Pa en valeur absolue, l’essai peut-il être valorisé dans le cadre réglementaire ?

Description : Question N° 2015-06 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Le FD P50 784 précise, au paragraphe 5.1.2.2, que : « en aucun cas le fait de ne pas disposer d’un matériel suffisamment puissant pour réaliser la mesure ne peut constituer une justification pour ne pas mesurer une zone ».
Le mesureur doit prévoir le matériel nécessaire pour pouvoir faire la mesure à 50 Pa en valeur absolue, compte-tenu de l’ATbat du bâtiment et de l’objectif de perméabilité à l’air. Notamment, la justification du calcul du nombre de ventilateurs nécessaires pour réaliser la mesure doit être apportée dans le rapport de mesure.
Si le bâtiment s’avère être moins étanche que l’objectif visé, et qu’il est impossible d’atteindre 50 Pa en valeur absolue, mais qu’il est possible d’atteindre au moins 25 Pa en valeur absolue, l’essai peut être valorisé dans le cadre réglementaire. Le rapport d’essai doit faire état du fait que les exigences de la norme NF EN ISO 9972 ne sont pas entièrement satisfaites, et en donner les raisons.

30/08/2016 - Pourquoi les surfaces de plancher bas ne sont pas prises en compte pour obtenir l’indicateur Q4pa_surf même lorsque ces planchers bas sont des surfaces déperditives ?

Description : Question N° 2011-13 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Ceci n’est qu’une convention qui n’a pas de conséquence sur les consommations calculées avec le moteur de calcul réglementaire (méthode Th-CE de la RT 2005 et méthode Th-BCE de la RT 2012). En effet, seul le produit Q4Pa-surf . ATbat est exploité dans les calculs.

Q4Pa-surf (m³/h.m2) : débit de fuite pour ΔP = 4 Pa par m² de parois déperditives hors plancher bas 
Atbat : surface déperditives au sens de la RT 2005 et de la RT 2012 (AT) hors planchers bas.

30/08/2016 - Selon la norme NF EN ISO 9972, quelle méthode utiliser dans le cadre réglementaire ?

Description : Question N° 2016-04 | Première publication le : 30/08/2016 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Pour justifier la valeur de Q4Pa-surf utilisée dans une étude thermique réglementaire, la méthode 3 de la norme NF EN ISO 9972 doit être utilisée. Les règles de préparation du bâtiment pour faire la mesure du Q4Pa-surf sont précisées dans le FD P50-784 (2016).

30/08/2016 - Qu’est-ce qu’une gaine de gaz ouverte sur les communs ?

Description : Question N° 2016-05 | Première publication le : 30/08/2016 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016

Réponse : Le terme "gaine gaz ouverte sur les communs" désigne une gaine gaz dont au moins une ouverture de ventilation débouche dans les communs (ex : hall d’entrée aéré / ventilé).

22/11/2016 - Existe t-il un modèle de protocole de contrôle en service conforme à l’application du FD P50-784 (2016)?

Description : Question N° 2016-08 |  Première publication le : 22/11/2016 | Dernière mise à jour le : 22/11/2016

Réponse : Le FD P50-784 (2016) demande que l’opérateur s’assure de l’intégrité de son matériel avant chaque mesure de perméabilité à l’air. Afin de faciliter ce contrôle en service et son compte rendu administratif, il est proposé une méthode de contrôle en service, disponible en téléchargement gratuit..
L’opérateur réalise un contrôle visuel de ses matériels en respectant la check-list décrite dans ce document. Si ses matériels sont contrôlés conformes à chacun des points de contrôle, ils peuvent être utilisés pour la mesure. Dans le cas contraire, l’opérateur doit se munir d’un autre matériel conforme et apte à l’utilisation. Le document, complété par les observations nécessaires le cas échéant, est joint à chaque rapport de mesure, en annexe. La présence de ce document dans le rapport de mesure engage la responsabilité du mesureur sur la bonne réalisation du contrôle, et la conformité de ses matériels au moment de la mesure.

L’utilisation de cette méthode et du format de rendu n’est pas obligatoire : d’autres protocoles peuvent être utilisés pour remplir l’exigence du FD P50-784 (2016). Les points de vérification sont toutefois considérés comme des points de vérification a minima.
Télécharger la méthode

17/12/2021 - Dois-je continuer à mentionner dans le rapport de mesure la Srt dans le cadre de la RE2020 ?

Description : Question N° 2021-10 |  Première publication le : 17/12/2021

Réponse : A compter du 01/01/2022, date d’entrée en vigueur de la RE2020, la Srt n’est plus calculée dans les projets RE2020. Par conséquent, à cette même date, il faut se référer à la « Sref », surface de référence d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment, dans le résidentiel, qui correspond à la SHAB ; et à la SU, surface utile, dans le tertiaire.

Cf. arrêté du 04/08/2021, annexe 1 « définitions ».

17/12/2021 - Que signifie « réservation » à l’article 17- I de l’arrêté du 04/08/2021 ?

Description : Question N° 2021-11 |  Première publication le : 17/12/2021

Réponse : On entend par réservation un orifice dans une paroi en prévision notamment de la pose d’un équipement ou du passage de gaines, de conduites, de tuyaux, câbles etc. afin d’éviter de devoir procéder ensuite à des percements.

11/05/2022 - Lorsqu’il y a des travaux restant à réaliser après la livraison, dans quel cas s’applique la correction de + 0,3 m3/(h.m²) prévue à l’article 17-1 de l’arrêté du 04 août 2021 ?

Description : Question N° 2022-03 |  Première publication le : 11/05/2022

Réponse : Les travaux pour lesquels s’appliquent cette correction sont des travaux de construction à la charge de l’acquéreur, prévus dans l’étude thermique, pouvant impacter la perméabilité à l’air après la livraison du bâtiment, en créant de nouveaux défauts d’étanchéité du fait d’une traversée de l’enveloppe.

Ce sont par exemple les travaux d’installation des équipements sanitaires de la cuisine, s’ils risquent de créer un percement de la surface d’étanchéité : conduits de fumée pour un chauffage secondaire (chauffage non pris en compte dans l’étude thermique) ou les conduits de hotte de cuisine à extraction. A contrario, l’installation de meubles de cuisine ne sera pas nécessairement réalisée par des « travaux », et ne relève donc pas de cette disposition.

Rappel : Les systèmes de chauffage, d’eau chaude sanitaire, de ventilation et de refroidissement prévus dans l’étude thermique doivent être installés et raccordés (Cf. FD P50-784 § 5.1.3).

Cas particulier des VEFA (arrêté du 28/10/2019 – article 1 alinéa 6) :

La mesure est considérée à réception pour les logements pour lesquels l’équipement en convecteurs électriques est à la charge de l’acquéreur (même si ces derniers ne sont ni installés ni raccordés au moment de la mesure).

La correction s’applique comme suit :

  • Réservation absente : application de la correction de + 0,3 m3/(h.m²)
  • Réservation présente : mesure en l’état (méthode 3) sans application de la correction.

Au moment de la mesure, et si des travaux restent à réaliser après la livraison, trois cas de figure sont distingués :

1°) Les réservations sont présentes et ont été obturées par le maître d’ouvrage (ou son sous-traitant) en amont de la mesure.

La correction n’est pas appliquée.

Rappels :

  • En aucun cas le colmatage n’est réalisé par le mesureur lui-même, sinon la mesure n’est pas conforme au FD P50-784.
  • S’il n’est pas prévu de faire usage des réservations lors des premières semaines d’occupation, il faut obturer celles-ci de manière pérenne.
  • Si le colmatage n’est pas bien réalisé, le résultat de la mesure sera dégradé et les consommations d’énergie potentiellement plus importantes par la suite.

2°) Les réservations sont présentes et n’ont pas été obturées par le maître d’ouvrage (ou son sous-traitant) en amont de la mesure.

La mesure ne peut pas avoir lieu. En effet, elle ne serait pas conforme au FD P50-784. Penser à en avertir le maître d’ouvrage en amont.

3°) Toutes les réservations ne sont pas présentes alors que des travaux à réaliser après la livraison sont prévus.

La mesure est réalisée en méthode 3 et le rapport de mesure fait mention de la présence de la correction.

01/02/2024 - Comment sont mesurés les logements d’un bâtiment résidentiel collectif sans parties communes (avec coursives extérieures) ?

Description : Question N° 2024-01 |  Première publication le : 01/02/2024

Réponse : La mesure de perméabilité à l’air est réalisée :

- soit par échantillonnage et dans ce cas la pénalité de 1,2 s’applique ;

- soit logement par logement et la valeur de la perméabilité à l’air pour l’ensemble du bâtiment obtenue est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des logements testés, hors planchers bas.

Divers

23/03/2011 - Quel est l’impact d’une mauvaise étanchéité à l’air sur les consommations d’énergie ?

Description : Question N° 2011-11 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :
2

 

23/03/2011 - Comment évaluer le niveau de récupération de chaleur effectif d’une ventilation double flux en fonction de la perméabilité à l’air de l’enveloppe ?

Description : Question N° 2011-10 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

3

 

23/03/2011 - Comment intégrer les pertes dues au renouvellement d’air par les défauts d’étanchéité dans les calculs thermiques ?

Description : Question N° 2011-06 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

4

23/03/2011 - L’étanchéité à l’air dépend-elle du type constructif ?

Description : Question N° 2011-05 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse :

5

23/03/2011 - Où trouver la liste de sociétés réalisant des tests d’infiltrométrie ?

Description : Question N° 2011-03 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011

Réponse : Sur le site rt-batiment.fr vous trouverez la liste des opérateurs autorisés pour réaliser des mesures de perméabilité à l’air.

29/08/2016 - Qu’est-ce que la Srt ?

Description : Question N° 2016-06 | Première publication le : 29/08/2016 | Dernière mise à jour le : 29/08/2016

Réponse : La surface thermique au sens de la réglementation thermique SRT est définie dans l’arrêté du 28 décembre 2012 et dans l’arrêté du 11 décembre 2014.
Cf la fiche pratique nommée « Srt Habitation » sur le site www.rt-batiment.fr

07/03/2018 - Comment lire un rapport de mesure de perméabilité à l’air d’un bâtiment ?

Description : Question N° 2018-02 | Première publication le : 07/03/2018 | Dernière mise à jour le : 07/03/2018

Réponse : Un rapport de mesure de perméabilité à l’air, réalisé par un opérateur reconnu par le Ministère en charge de la Construction, contient de nombreuses informations. Il peut être difficile pour le maître d’ouvrage, qui a commandé la mesure, de retrouver dans le rapport les informations importantes. Il faut savoir que le contenu d’un rapport de mesure de perméabilité à l’air est cadré par des normes, dont on ne peut se soustraire.

Pour aider les maîtres d’ouvrage à lire les rapports de mesure, le Cerema propose une grille de lecture. Ce guide ne saurait engager la responsabilité des auteurs.

07/03/2018 - Comment choisir une prestation de mesure de perméabilité à l’air ?

Description : Question N° 2018-03 | Première publication le : 07/03/2018 | Dernière mise à jour le : 07/03/2018

Réponse : Dans le cas des bâtiments résidentiels neufs, ainsi que dans certains cas de bâtiments tertiaires neufs, le maître d’ouvrage a pour obligation de justifier la valeur de perméabilité à l’air utilisée dans le calcul thermique RT 2012. Lorsque la justification passe par une mesure à réception, c’est au maître d’ouvrage de contractualiser avec un opérateur de mesure reconnu par le Ministère en charge de la Construction.

Afin d’aider les maîtres d’ouvrage à opter pour l’offre de prestation adéquate, le Cerema propose un document qui rappelle les obligations du maître d’ouvrage, et qui donne quelques préconisations pour bien choisir une prestation de mesure. Ce document ne saurait engager la responsabilité des auteurs.

28/02/2020 - Puis je utiliser les schémas développés dans le projet Mininfil ?

Description : Question N° 2020-01 | Première publication le : 28/02/2020| Dernière mise à jour le : 28/02/2020

Réponse : Ce document ne correspond plus aux dernières recommandations et a fait l'objet de compléments ou de corrections intégrés directement dans les documents techniques (DTU, Avis Technique) qui précisent la prise en compte de l'étanchéité à l'air selon les techniques constructives.
Le Cerema s'est engagé à ne plus diffuser le document MININFIL qui est devenu obsolète du fait de ces évolutions en accord avec les professionnels.

11/05/2022 - Qu’entend-on par « audit de surveillance », terme visé dans la convention relative aux certifications des démarches qualité de perméabilité à l’air des bâtiments ?

Description : Question N° 2022-04 | Première publication le : 11/05/2022

Réponse : On entend par « audit de surveillance » un audit de renouvellement organisé au terme du cycle de 3 ans de certification. Il ne s’apparente pas à un audit intermédiaire en cours de certification. Cependant, chacun des organismes de certification a la possibilité de le proposer comme tel dans son référentiel de façon optionnelle à l’attention des Cmistes.

Une évaluation de l’allongement de la durée de certification (de 2 à 3 ans) sera effectuée d’ici 3 ans afin de s’assurer de la bonne application des démarches qualité par les Cmistes.

 

Etalonnage

29/08/2016 - Quelle différence y a-t-il entre un certificat d’étalonnage et un constat de vérification ?

Description : Question N° 2016-07 | Première publication le :29/08/2016| Dernière mise à jour le :29/08/2016

Réponse : Le certificat d’étalonnage fournit les valeurs de l’étalon, de l’instrument, les écarts entre ces deux valeurs, et les incertitudes associées, sans pour autant fournir de jugement.
Le constat de vérification porte un jugement sur l’appareil vérifié : s’il est conforme ou non conforme. Il compare l’erreur observée pendant l’étalonnage à une exigence : l’Erreur Maximale Tolérée (EMT) définie dans le FD P 50-784.
Pour obtenir un constat de vérification, il faut d’abord faire un étalonnage.
Il faut donc joindre au rapport de mesure, toutes les pages du certificat d’étalonnage et du constat de vérification de l’instrument de mesure.

08/03/2017 - Avec le passage à la norme NF EN ISO 9972, dois-je obligatoirement faire ré-étalonner mon thermomètre ?

Description : Question N° 2017-04 | Première publication le : 08/03/2017 | Dernière mise à jour le : 08/03/2017

Réponse : La norme NF EN ISO 9972 exige que l’erreur du thermomètre soit inférieure à 0,5°C. Pour savoir si un thermomètre peut encore être utilisé pour faire des mesures d’infiltrométrie, il faut vérifier que l’erreur observée lors du dernier étalonnage est inférieure à 0,5°C, pour tous les points d’étalonnage réalisés (au minimum 3 points).
Cette information est disponible sur le certificat d’étalonnage, qui doit être joint au rapport de mesure. Il n’est pas indispensable de faire faire un nouveau constat de vérification.

08/03/2017 - L’étalonnage d’un manomètre réalisé avant le 01/09/2016 est-il encore valable depuis l’application du FD P50-784 ?

Description : Question N° 2017-05 | Première publication le : 08/03/2017 | Dernière mise à jour le : 08/03/2017

Réponse : L’étalonnage d’un manomètre réalisé avant le 01/09/2016 reste valable jusqu’à sa date anniversaire, même si le programme n’est pas celui du FD P50-784 : 2016 mais celui du GA P50-784 : 2014.
Par contre, si l’étalonnage a été réalisé après le 01/09/2016, le programme doit être conforme au FD P50-784 : 2016.
Cette règle est donnée sur le site du Ministère chargé de la construction, dédié à la réglementation thermique : www.rt-batiment.fr

08/03/2017 - Que faire si un instrument de mesure (ex : un ventilateur) est déclaré non conforme à l’issue du constat de vérification par un organisme accrédité COFRAC (ou équivalent ILAC) ?

Description : Question N° 2017-03 | Première publication le : 08/03/2017 | Dernière mise à jour le : 08/03/2017

Réponse : Si une des configurations du ventilateur vérifié est déclarée non conforme :

  • Soit aucune correction n’est apportée, alors la configuration n’est plus utilisée,
  • Soit le mesureur s’adresse au fabricant pour réparation (il faudra refaire l’étalonnage de cette configuration),
  • Soit le mesureur demande au laboratoire s’il est possible d’ajuster la configuration en calculant de nouveaux coefficients. Ensuite, il faut corriger dans le logiciel les coefficients de la configuration qui figurent sur le constat de vérification, à compter de la mesure suivante.

08/03/2017 - A la date d’application de la NF EN ISO 9972 et du FD P50-784 : 2016, mes certificats d’étalonnages restent-ils valables ?

Description : Question N° 2017-06 | Première publication le : 08/03/2017 | Dernière mise à jour le : 08/03/2017

Réponse : La durée de validité s’entend à compter de la date d’étalonnage mentionnée sur le certificat d’étalonnage ou le constat de vérification.
Les règles de validité suivantes sont données sur le site du Ministère chargé de la construction, dédié à la réglementation thermique : www.rt-batiment.fr

  • Manomètres

Un certificat d’étalonnage et un constat de vérification d’un manomètre, conformes au GA P50-784 : 2014, restent valables pendant un an.

  • Ventilateurs

Un certificat d’étalonnage et un constat de vérification d’un ventilateur étalonné par parties, conformes au GA P50-784 : 2014, restent valables pendant 2 ans.
Un certificat d’étalonnage et un constat de vérification d’un ventilateur étalonné sur son système complet, conformes au GA P50-784 : 2014, restent valables pendant 1 an.

  • Thermomètres

Un certificat d’étalonnage ou un constat de vérification d’un thermomètre doivent être conformes au FD P50-784 : 2016 dès le 01/09/2016. Les constats de vérification à +/- 1°C ne sont donc plus valables. Pour les certificats d’étalonnage, si les données du certificat permettent de vérifier que l’EMT du thermomètre est bien inférieure à 0,5°C, alors le certificat est valable pendant 4 ans.

08/12/2017 - Pour un thermomètre, quel étalonnage est valable au regard des exigences du FD P50-784 ?

Description : Question N° 2017-09 | Première publication le :08/12/2017 | Dernière mise à jour le :08/12/2017

Réponse : L’étalonnage peut être réalisé par un laboratoire ou un service (éventuellement interne) qui n’est pas accrédité COFRAC. Ce laboratoire ou ce service doit tout de même prouver la traçabilité de son étalonnage au système international d’unités.
L’étalonnage doit être réalisé sur la plage -20°C à +40°C, et compter au moins 3 points d’étalonnage à peu près équidistants, répartis sur la totalité de la plage d’étalonnage.
La vérification doit permettre ensuite de juger si le thermomètre a une erreur inférieure à 0,5 °C, pour chacun des points d’étalonnage. On attend donc que l’incertitude d’étalonnage soit inférieure à 0,5 °C.
Ces règles doivent être respectées pour tout matériel neuf, et dès le prochain étalonnage pour les thermomètres en service.

08/12/2017 - Quel type de thermomètre répond aux exigences du FD P50-784 ?

Description : Question N° 2017-10 | Première publication le : 08/12/2017 | Dernière mise à jour le :08/12/2017

Réponse : D’une part, le thermomètre doit avoir une erreur inférieure à 0,5°C. Toutes les technologies ne le permettent pas, donc il faut bien vérifier dans la documentation technique que la résolution de l’appareil et sa précision sont inférieures à +/- 0,5°C.
D’autre part, le thermomètre doit couvrir la plage de mesure allant de -20°C à +40°C (à vérifier également dans la documentation technique).
Si ses caractéristiques techniques ne lui permettent pas d’endurer ces conditions, de telle sorte qu’il est impossible de l’étalonner sur cette plage de température, alors un tel thermomètre ne peut pas être utilisé pour la mesure de perméabilité à l’air.

07/02/2018 - Comment lire un certificat d'étalonnage d'un ventilateur ?

Description : Question N° 2018-01 | Première publication le : 07/02/2018 | Dernière mise à jour le :07/02/2018

Réponse : Quelques exemples de certificats d'étalonnage conformes à télécharger

14/12/2018 - Existe-t-il une méthode d’étalonnage / vérification pour le télémètre ?

Description : Question N° 2018-05 | Première publication le : 14/12/2018 | Dernière mise à jour le :14/12/2018

Réponse : Le FD P50-784 indique que le mètre ou le télémètre, utilisé pour relever des dimensions (lorsque ce relevé est nécessaire pour le calcul d’ATbat notamment), doit être vérifié tous les ans, pour s’assurer que l’erreur est inférieure à 1 cm. Cette vérification peut être réalisée en auto-contrôle par le mesureur. Un protocole d’auto-contrôle est proposé ici : cf document en format excel. Le constat de vérification peut prendre la forme de la page excel imprimée, accompagnée d’une photo du dispositif de vérification.

Ce protocole est valable également pour les mètres et télémètres utilisés pour relever des dimensions lors d’une mesure de perméabilité à l’air d’un réseau.

Archives

30/08/2016 - NORME ET GA - Lors de la mesure de perméabilité à l’air d’un bâtiment de grand volume (> 4000 m³), si aucun des paliers de pression induite n’est supérieur à 50Pa en valeur absolue, l’essai peut-il être valorisé dans le cadre réglementaire ?

Description : Question N° 2015-06 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Le GA P50 784:2014-12 précise, au paragraphe 5.1.2.2, que : « en aucun cas le fait de ne pas disposer d’un matériel suffisamment puissant pour réaliser la mesure ne peut constituer une justification pour ne pas mesurer une zone ». Par conséquent, le Q4Pa-surf mesuré lors d’un essai où la pression maximale obtenue est inférieure à 50 Pa ne peut pas être valorisé dans le cadre réglementaire.

Norme et GA

 

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Dans le cas de mesure par échantillonnage, que faire si les mesures ne sont pas conformes sur le premier échantillon ?

Description : Question N° 2011-01 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Si la moyenne pondérée suite à la mesure dans 3 ou 6 appartements (choisis par échantillonnage) ou si une des 3 mesures sur des MI groupées conduit à une non conformité.

Si les tests dans l’échantillon n°1 ne sont pas conformes :

  • le MO doit apporter les mesures correctives nécessaires dans l’échantillon 1 pour que les mesures deviennent conformes, sinon le bâtiment (ou les MI) est déclaré non conforme
  • ET le mesureur mesure un échantillon n°2 totalement différent du premier : il applique la même règle d’échantillonnage mais exclut les logements du premier échantillon.
    • Si les mesures avec l’échantillon 2 sont conformes, le bâtiment (ou les MI) est déclaré conforme
    • Si les mesures sont non conformes, des mesures doivent être faites dans l’ensemble des logements.

GA 2014 : les dispositions à prendre en cas de non conformité des tests sont décrites au § 5.1.2.1.2 du GA 2014 pour ce qui concerne les maisons individuelles, et au § 5.1.2.1.3 B pour ce qui concerne bâtiments résidentiels collectifs.

12/01/2017 - ADMIN - Comment compléter le registre des opérations dans le cas d’une mesure par échantillonnage ?

Description : Question N° 2011-26 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 12/01/2017

Réponse : Dans le cas des maisons individuelles groupées : trois lignes distinctes avec trois numéros de rapport doivent être complétées.
Dans le cas des logements collectifs, trois ou six lignes distinctes (une pour chaque logement mesuré) mais avec le même numéro de rapport (éventuellement celui du rapport de synthèse) doivent être complétées.

30/08/2016 - NORME ET GA - Interprétation du terme "ensemble" au paragraphe 5.1.1 du guide d’application :

Description : Question N° 2011-25 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse :

Interprétation du terme "ensemble" au paragraphe 5.1.1 du guide d’application (GA P 50-784) :

  • au § 5.1.1.2, les termes "ensemble" ou "sous-ensemble" désignent des maisons ayant le même permis de construire.
  • au § 5.1.1.3.1, le terme "ensemble" désigne un bâtiment. L’échantillonnage se fait par bâtiment, même si plusieurs bâtiments font partie d’un groupe de bâtiments ayant le même permis de construire.

Rappel : Toute déviation par rapport à l’échantillonnage proposé dans le guide doit être justifiée conformément au premier paragraphe du § 5.1.1.

GA 2014 : un ensemble de maisons individuelles désigne les maisons d’un même permis de construire ET ayant le même objectif de perméabilité à l’air. La notion d’ensemble disparait dans le GA de 2014.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Quelle valeur de Q4Pa_surf retenir dans le cas d’un échantillonnage de MI groupées ?

Description : Question N° 2011-24 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Dans le cas des MI groupées, les règles d’échantillonnages décrites dans le GA P50-784 précisent que seules trois maisons (sélectionnées en fonction de leur architecture) peuvent être mesurées. L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air.
Les trois maisons mesurées doivent avoir une perméabilité à l’air inférieure ou égale à l’objectif de perméabilité correspondant à l’ensemble de maisons considéré. Seules les trois maisons mesurées peuvent utiliser dans le calcul thermique une valeur de perméabilité à l’air autre que l’objectif de perméabilité (ces trois maisons peuvent utiliser leur valeur mesurée).
Les autres maisons ne peuvent utiliser que la valeur de l’objectif de perméabilité associé à l’ensemble. L’échantillonnage ne peut en aucun cas permettre de justifier une perméabilité à l’air strictement inférieure à l’objectif fixé à l’ensemble, même si les trois maisons mesurées dans le cadre de l’échantillonnage ont une perméabilité strictement inférieure à cet objectif.

GA 2014 : les règles d’échantillonnage sont décrites au § 5.1.2.1.2 du GA 2014

30/08/2016 - MESURE - Est-il possible de mesurer un bâtiment dans son ensemble ou les règles d’échantillonnage doivent-elles être systématiquement appliquées ?

Description : Question N° 2011-22 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Il est toujours possible de choisir de mesurer le bâtiment dans son ensemble plutôt que par échantillonnage et d’utiliser la valeur obtenue pour justifier de l’étanchéité à l’air du bâtiment dans le cadre d’un label ou pour le calcul thermique.
Néanmoins cette mesure peut s’avérer pénalisante si le bâtiment comporte un ascenseur, une gaine gaz et/ou un parking.
Par ailleurs le GA P 50-784 laisse la possibilité de réaliser un échantillonnage différent de celui proposé à condition de justifier d’une représentativité au moins équivalente.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - L’échantillonnage tel qu’il est défini dans le guide d’application de la norme est-il possible dans le cas de la rénovation ?

Description : Question N° 2011-21 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Dans le cas d’un immeuble entièrement et uniformément rénové la perméabilité à l’air du bâtiment peut être évaluée en appliquant les règles d’échantillonnage définies dans le Guide d’application (GA P 50-784) de la NF-EN 13829.

En revanche dans le cas de maisons individuelles rénovées les règles applicables aux maisons individuelles groupées neuves ne s’appliquent pas.

30/08/2016 - MESURE - Quelle tolérance sur la valeur de la différence de pression la plus faible dans un essai ?

Description : Question N° 2011-20 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 20/07/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : La commission d’autorisation des mesureurs et le Club perméabilité se sont entendus pour tolérer une différence de +/-3Pa par rapport à la valeur cible (de 10Pa ou de 5 fois la différence de pression à débit nul la plus grande des deux valeurs).
Cela signifie donc que la valeur cible doit être fixée conformément à la norme et que le premier palier obtenu par la mesure doit se situer, à +/-3Pa près, autour de la pression cible.
Il est recommandé de préciser sur le rapport la valeur cible pour le premier point de mesure.
Dans le GA de 2014, il faut prendre en compte le § 5.3.4

30/08/2016 - MESURE - Comment réaliser une mesure dans un bâtiment mixte tertiaire/habitation ?

Description : Question N° 2011-19 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse :

Dans ce cas deux possibilités se présentent :

  1. Le plus probable : deux études thermiques ont été réalisées ou bien les deux zones sont considérées comme deux bâtiments différents dans une seule étude thermique.
    Dans ce cas, il est possible d’entrer dans le calcul thermique deux valeurs de perméabilité. La valeur pour la partie résidentielle peut être obtenue par échantillonnage.
  2. Le moins probable : les deux zones sont considérées dans l’étude thermique dans le même bâtiment.
    Dans ce cas il est possible d’obtenir la valeur de la perméabilité pour l’ensemble du bâtiment en faisant une moyenne pondérée par les surfaces de parois froides hors plancher bas. La valeur de la perméabilité pour la partie résidentielle pouvant être obtenue par échantillonnage et celle pour le tertiaire par une mesure de la zone dans son ensemble.

Par ailleurs, si les deux zones sont aérauliquement liées une mesure du bâtiment dans son ensemble est possible.

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.3 qui s’applique.

30/08/2016 - MESURE - Quelle est la hauteur à prendre en compte dans Delta(T)*h<500mK ?

Description : Question N° 2011-18 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : La hauteur à prendre en compte est bien la hauteur du logement mesuré et non celle de l’immeuble.

Cette condition permet de s’assurer de l’homogénéité de la pression extérieure sur toute la hauteur du volume mesuré.

Par ailleurs ce critère ne constitue pas un motif de non respect de la norme mais une mise en garde sur la difficulté d’obtenir une pression à débit nul satisfaisante dans ce cas.

GA 2014 : ce critère disparait dans le GA de 2014.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Comment doit-on appliquer les règles d’échantillonnage dans le cas de plusieurs bâtiments collectifs exactement identiques ?

Description : Question N° 2011-16 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : L’échantillonnage se fait par bâtiment (même si les bâtiments ont le même permis de construire). Vous devez sélectionner pour chaque bâtiment :

  • 3 logements s’il en compte moins de 30
  • 6 logements s’il en compte plus de 31

Par exemple, dans le cas d’une opération de 4 bâtiments collectifs comptant chacun 10 logements, vous devez sélectionner (conformément aux règles techniques) 3 logements par bâtiment. Vous devez donc réaliser 4*3=12 mesures au total.

2ème exemple : un permis de construire regroupe 5 bâtiments de logements collectifs avec 9 appartements chacun et 15 maisons individuelles. Vous devez mesurer 3 logements (sélectionnés selon les règles d’échantillonnage) dans chacun des 5 bâtiments collectifs et vous devez mesurer 3 des maisons individuelles soit au total 5*3+3=18 mesures.

Le raisonnement se fait par bâtiment, en cas de doute sur les limites du bâtiment (cas de bâtiment avec plusieurs entrés) vous devez vous reporter à l’étude thermique pour déterminer le nombre de bâtiment. En règle générale un bâtiment à plusieurs entrées ne constitue qu’un seul bâtiment.

GA 2014 : tous les bâtiments doivent être mesurés. Les règles de mesurage des bâtiments collectifs résidentiels sont décrites au § 5.1.2.1.3 du GA 2014.

30/08/2016 - MESURE - Quelle est la formule retenue pour évaluer la surface équivalente de fuite ?

Description : Question N° 2011-15 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Différentes valeurs de pression de référence et différents types d’orifices peuvent être retenus pour exprimer cette surface. Il est important de préciser les conventions retenues car elles influent beaucoup sur le résultat final.

Ce texte est extrait du guide "généralité et sensibilisation sur la perméabilité à l’air"

30/08/2016 - NORME ET GA - Pourquoi les surfaces de plancher bas ne sont pas prises en compte pour obtenir l’indicateur Q4pa_surf même lorsque ces planchers bas sont des surfaces déperditives ?

Description : Question N° 2011-13 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 |  Archivage le : 30/08/2016

Réponse :

Norme et GA

 

30/08/2016 - MESURE - Comment peut-on mesurer l’étanchéité à l’air des bâtiments tertiaire ?

Description : Question N° 2011-12 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Le GA P 50-784 décrit la manière dont un bâtiment tertiaire doit être mesuré (y compris les bâtiments de grand volume).

Pour être conforme au guide d’application de la norme il faut mesurer le bâtiment dans son ensemble, le mesureur doit vérifier qu’il dispose du matériel nécessaire pour réaliser la mesure vis à vis de la volumétrie du bâtiment et de l’objectif visé.
Ne pas disposer du matériel suffisant (au vu des objectifs) pour faire une mesure globale ne constitue pas une raison pour réaliser une mesure par partie.
La mesure par zone ne peut se faire que si le mesureur justifie que la mesure globale n’est pas possible : par exemple car des zones sont aérauliquements disjointes, où que la hauteur du bâtiment est telle qu’elle ne permet pas d’assurer une pression uniforme dans le bâtiment.

S’il le justifie, le mesureur peut donc réaliser une mesure par zone mais il doit mesurer l’ensemble des zones et faire une moyenne pondérée par l’Atbat pour obtenir le Q4Pasurf global.

L’échantillonnage n’est possible que si le mesureur justifie que certaines zones ne sont pas mesurables (par exemple lorsque des spécificités d’usage en interdise l’accès). Dans ce cas la somme des surfaces déperditives hors plancher bas des zones mesurées doit représenter au moins 20% de l’Atbat total du bâtiment.

GA 2014 : l’échantillonnage n’est plus possible, le bâtiment doit être mesuré dans sa totalité. Cf. § 5.1.2.2 du GA de 2014.

30/08/2016 - MESURE - Comment calculer l’intervalle de confiance de l’indicateur Q4pa_surf en m3/h.m² ?

Description : Question N° 2011-08 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse :

Mesure

 

30/08/2016 - MESURE - Comment réaliser un essai pour obtenir l’indicateur de perméabilité à l’air Q4pa_surf pour un bâtiment complet alors que celui-ci dispose de deux zones distinctes non communicantes ?

Description : Question N° 2011-07 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : L’idéal est d’effectuer deux essais simultanés dans les deux zones. Pour chaque palier de pression, régler chaque ventilateur à la même différence de pression et relever manuellement les débits de chaque ventilateur. Effectuer la régression pour obtenir l’équation et la loi puissance à partir des différents couples "différence de pression, somme des débits des deux zones".
La bonne pratique veut qu’un contrôle permanent de la différence de pression entre les deux zones soit effectué pour s’assurer qu’elle est proche de 0.

Une autre solution consiste à mesurer les deux zones séparément et à effectuer une moyenne pondérée par l’At_bat sur le Q4Pasurf pour obtenir le Q4Pasurf global du bâtiment. Néanmoins cette méthode est pénalisante car elle comptabilisera deux fois les fuites entre les zones.

03/03/2017 - MESURE - Comment calculer la surface déperditive hors plancher bas ?

Description : Question N° 2011-04 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 23/03/2011 | Archivage le : 30/03/2017

Réponse :

Mesure

 

30/08/2016ECHANTI - Pour être conforme au GA P50-784 comment doit-on échantillonner des logements dans un bâtiment résidentiel collectif de plus de 30 logements lorsque le dernier étage (respectivement, le niveau le plus bas) ne compte qu’un seul logement

Description : Question N° 2015-02 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Lorsqu’un bâtiment résidentiel collectif compte plus de 30 logements strictement, l’échantillon doit comporter 6 logements, dont le logement de plus petite Shl et de plus grande Shl du niveau le plus haut (respectivement, du niveau le plus bas). Si ce niveau ne comporte qu’un seul logement, les logements mesurés seront : le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl au niveau bas (respectivement, au niveau le plus haut), le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl aux niveaux intermédiaires, l’unique logement du dernier niveau (respectivement, du niveau bas), et le dernier logement de plus petite Shl, quel que soit son niveau.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Quelle valeur de Q4Pa_surf retenir dans le cas d’un échantillonnage sur un bâtiment collectif ?

Description : Question N° 2011-27 | Première publication le : 30/09/2011 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Le paragraphe 5.1.1.3.2 du guide d’application GA P 50-784 détaille la convention de calcul de la perméabilité à l’air globale du bâtiment à partir de mesures sur un échantillon. La valeur calculée peut être utilisée dans un calcul thermique.

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.1.3 B qui s’applique pour le GA de 2014.

29/08/2017 - MESURE - Comment mesurer l’étanchéité à l’air d’un EHPAD, d’une cité universitaire ou d’un foyer des jeunes travailleurs ?

Description : Question N° 2012-02 | Première publication le : 16/02/2012 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 29/08/2017

Réponse : Ces bâtiments ne sont pas des bâtiments de logement collectif, une mesure par échantillonnage sur les chambres n’est donc pas conforme à la norme. Pour que la mesure soit conforme à la norme, cf. §5.1.1.4 du GA P 50-784, elle doit être faite sur le bâtiment entier (sauf justification). La mesure doit en particulier être conforme à la norme si une valorisation est faite dans le calcul thermique.

GA 2014 : c’est le § 5.1.2.2 qui s’applique.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE des maisons groupées : les mesures peuvent-elles être réalisées avant achèvement des travaux de toutes les maisons ?

Description : Question N° 2012-01 | Première publication le : 16/02/2012 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Une mesure par échantillonnage ne permet de valider que les maisons terminées au moment de la dernière (troisième) mesure.

En cas de livraison par phases le maître d’ouvrage a donc deux possibilités :

1/ Attendre que l’ensemble des maisons couvertes par le permis de construire soit terminées.
Dans ce cas, le mesureur peut déroger, pour la dernière maison mesurée, aux règles strictes d’échantillonnage et mesurer cette troisième maison dans la dernière phase.
Dans ce cas, cette dernière maison mesurée doit être celle pour lequel le rapport (Pm+PVm)/Shm est le plus grand parmi les maisons de la dernière phase uniquement.
Si cette option est choisie, le label pour l’ensemble des maisons du permis groupé ne peut être obtenu qu’après la dernière mesure, c’est à dire à livraison de la dernière maison concernée par le permis.

2/ Valider les maisons par phase en appliquant les règles d’échantillonnage pour chaque phase (3 mesures par phase).

GA 2014 : "En cas de livraison par tranches d’un bâtiment résidentiel collectif et/ou d’un ensemble de maisons individuelles groupées, la mesure peut être effectuée par tranche. La règle d’échantillonnage décrite au § 5.1.2 s’applique alors à chaque tranche livrée indépendamment et non au bâtiment complet ou à l’ensemble des maisons".

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Comment faire un échantillonnage de MI groupées ne demandant pas la même valeur de perméabilité à l’air ?

Description : Question N° 2012-04 | Première publication le : 09/11/2012 | Dernière mise à jour le : 09/06/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Dans le cas des MI groupées, les règles d’échantillonnages décrites dans le GA P50-784 précisent que seules trois maisons (sélectionnées en fonction de leur architecture) peuvent être mesurées. L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air.
Pour un même permis de construire, il faut donc considérer autant de sous-ensembles de maisons qu’il y a d’objectifs de perméabilité différents à atteindre. L’échantillonnage s’effectue alors séparément pour chaque sous-ensemble.
Pour les sous-ensembles composés d’une, de deux ou de trois maisons, la totalité des maisons doit être mesurée. Pour les sous-ensembles comportant plus de trois maisons, l’échantillonnage s’effectue conformément au GA P50-784.

GA 2014 : les règles d’échantillonnage sont décrites au § 5.1.2.1.2 du GA de 2014.

30/08/2016 - MESURE - En maison individuelle, comment compter le linéaire plancher Pm lorqu’il y a un plancher intermédiaire ?

Description : Question N° 2013-01 | Première publication le : 11/02/2013 | Dernière mise à jour le : 11/02/2013 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Dans le cadre des mesures de perméabilité à l’air de l’enveloppe pour les maisons individuelles groupées, une règle d’échantillonnage peut être appliquée. Cette règle d’échantillonnage définit notamment le choix des trois maisons individuelles qui devront être mesurées. Les 3 maisons individuelles retenues devront avoir le plus grand rapport (Pm + Pvm)/Shm.

Pm étant le linéaire de la liaison périphérique des planchers hauts ou sous comble aménageable avec les autres parois , pris en compte dans le calcul des ponts thermiques.

Dans le cas d’une maison individuelle avec un ou plusieurs étages il convient de prendre en compte les linéaires de planchers intermédiaires pris en compte dans le calcul des ponts thermiques.

GA 2014 et FD 2016 : c’est le § 5.1.2.1.2 qui s’applique. A titre d’information, les notions de Pm, PVm, Pl et PVl disparaissent dans le GA de 2014 et le FD 2016.

08/03/2017 - NORME ET FD - Quel critère de validité de la mesure prendre en compte concernant la vitesse du vent pendant l’essai ?

Description : Question N° 2013-02 | Première publication le : 07/10/2013 | Dernière mise à jour le : 07/10/2013 | Archivage le :08/03/2017

Réponse : La vitesse du vent peut être soit mesurée à l’aide d’un anémomètre, soit estimée à l’aide de l’échelle de Beaufort. Si la mesure est effectuée à l’aide d’un anémomètre, le seuil à ne pas dépasser pour la validité de la mesure est 6 m/s (comprendre mesure inférieure ou égale). Si la mesure est effectuée sans l’aide d’un anémomètre, donc à l’aide de l’échelle de Beaufort, le seuil à ne pas dépasser pour la validité de la mesure est 3 sur l’échelle de Beaufort (comprendre estimation à 3 au plus).
Il n’y a pas lieu de convertir en vitesse d’air mesurée une estimation faite par l’échelle de Beaufort et inversement.
Exemples :
Si un anémomètre mesure 6,00 m/s au maximum, la mesure sera conforme.
Si un opérateur estime le vent à Beaufort force 3, la mesure sera conforme.

30/08/2016 - MESURE - Quel conditionnement doit-on prévoir pour les ascenseurs quand on effectue une mesure qui les inclut ?

Description : Question N° 2014-02 | Première publication le : 12/12/2014 | Dernière mise à jour le : 12/12/2014 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Les ascenseurs, quand ils sont inclus dans la zone soumise à l’essai de perméabilité à l’air, doivent faire l’objet des conditionnements suivants :

  • les portes doivent être fermées mais non colmatées,
  • si la ventilation de l’ascenseur, prévue pour le respect des exigences de sécurité incendie, est prise en compte dans le calcul thermique, les amenées d’air et les extractions doivent être colmatées ;
  • si cette ventilation n’est pas prise en compte dans le calcul thermique, les ouvertures ne doivent pas être colmatées ; d’autre part, si elle est assurée par un ouvrant permanent, celui-ci doit être laissé en l’état ; par contre, si cet ouvrant est muni d’un système de fermeture automatisé, en position fermée dans les conditions normales d’utilisation, alors l’ouvrant est fermé et non colmaté.

Tout autre conditionnement induit une méthode B, impropre au calcul du Q4Pa-surf.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - Pour être conforme au GA P50-784 :2014-12, comment doit-on faire la mesure d’un bâtiment résidentiel collectif de moins de 500m² en l’absence de circulations communes permettant la mesure du bâtiment dans son ensemble ?

Description : Question N° 2015-03 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : En l’absence de circulations communes chauffées ou considérées comme telles (coursives extérieures par exemple), les appartements ne communiquent pas aérauliquement entre eux, donc la mesure du bâtiment dans son ensemble est impossible. Dans ce cas, la mesure doit être effectuée par partie, et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure. La totalité du bâtiment est testée et la valeur à comparer à l’objectif recherché est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les ATbat.

30/08/2016 - NORME ET GA - Dans le cas d’une mesure multi-ventilateurs, pour être conforme au GA P50-784 (2014), le rapport de mesure doit-il donner le détail des mesures pour chaque ventilateur, ou peut-on se contenter de donner les résultats globaux ?

Description : Question N° 2015-05 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Même si le graphe du débit de fuite d’air est construit à l’aide du débit total au travers de l’enveloppe, il faut donner pour chaque ventilateur, à chaque palier de pression :

  • la configuration du diaphragme le cas échéant ;
  • la pression au ventilateur ;
  • la valeur de débit mesuré ;
  • la valeur de débit à travers l’enveloppe.

Les grandeurs permettant de convertir les données (paramètres et coefficients de chaque configuration du ventilateur, température et pression barométrique) doivent apparaître dans le rapport.

30/08/2016 - ECHANTILLONNAGE - A quel étage sont associés les logements de type duplex ?

Description : Question N° 2015-01 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse : Les logements sont associés à l’étage auquel ils ont leur porte palière.

30/08/2016 - MESURE - Pour le conditionnement du bâtiment pour la mesure du Q4Pa-surf, qu’entend-on par « y/c débit prélevé » et « hors débit prélevé »?

Description : Question N° 2015-04 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 05/05/2015 | Archivage le : 30/08/2016

Réponse :

Certains systèmes à combustion (chaudière, poêle, chauffe-eau...), nécessitent :

  • Une amenée d’air, pour assurer un débit d’air permettant le fonctionnement du système (l’air étant le comburant), avec prise d’air à l’intérieur du volume chauffé ;
  • Une sortie d’air pour évacuer les gaz brulés.

Si l’étude thermique prend en compte le débit d’air prélevé à l’intérieur du volume chauffé (qui s’apparente à une perte d’énergie), la prise d’air du système doit être obturée lors de l’essai de perméabilité. Cela correspond au cas "y/c débit prélevé".
Dans le cas contraire, il ne faut pas colmater l’arrivée d’air. Cela correspond au cas « hors débit prélevé ». Les éventuels système de réglage du tirage doivent être laissés en position de fonctionnement normal.

La sortie d’air pour les gaz brulés doit être laissée en état de fonctionnement normal.

Donc, les questions à se poser sont, dans l’ordre :

  1. l’air est-il pris sur l’intérieur ou l’extérieur du volume chauffé ?
  2. si l’air est pris sur l’intérieur du volume chauffé, ce débit est-il pris en compte dans l’étude thermique ?
  Débit prélevé pris en compte dans l’étude thermique « y/c débit prélevé » Débit prélevé non pris en compte dans l’étude thermique « hors débit prélevé »
Prise d’air dans le volume chauffé Obturée Système de réglage du tirage laissé en état de fonctionnement normal
Sortie d’air Laissée en état de fonctionnement normal Laissée en état de fonctionnement normal

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - A quel étage sont associés les logements de type duplex ?

Description : Question N° 2015-01 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 29/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Les logements sont associés à l’étage auquel ils ont leur porte d’accès depuis les parties communes. Si le logement a plusieurs portes d’accès, on retient le niveau le plus haut. (FD P50-784 de 2016 § 5,1,2,1,3).

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - Comment faire un échantillonnage de MI groupées ne demandant pas la même valeur de perméabilité à l’air ?

Description : Question N° 2012-04 | Première publication le : 09/11/2012 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Dans le cas des MI groupées, il est possible de ne mesurer qu’un échantillon de maisons, et les règles d’échantillonnages sont décrites dans le FD P50-784 de 2016 (§ 5.1.2.1.2). L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air.
Pour un même permis de construire, il faut donc considérer autant de sous-ensembles de maisons qu’il y a d’objectifs de perméabilité différents à atteindre. L’échantillonnage s’effectue alors séparément pour chaque sous-ensemble.
Pour les sous-ensembles composés d’une, de deux ou de trois maisons, la totalité des maisons doit être mesurée. Pour les sous-ensembles comportant plus de trois maisons, l’échantillonnage s’effectue conformément au FD P50-784.

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - Dans le cas de mesure par échantillonnage, que faire si les mesures ne sont pas conformes sur le premier échantillon ?

Description : Question N° 2011-01 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Les dispositions à prendre en cas de non conformité des tests sont décrites au § 5.1.2.1.2 du FD 2016 pour ce qui concerne les maisons individuelles, et au § 5.1.2.1.3 B pour ce qui concerne bâtiments résidentiels collectifs.
Si au moins une des mesures de l’échantillon 1 est déclarée non conforme, alors toutes les mesures de l’échantillon 1 sont à nouveau réalisées, une fois que le MO a apporté des solutions correctives.
Si les tests dans l’échantillon n°1 ne sont toujours pas conformes : le bâtiment (ou les MI) est déclaré non conforme ;
Si les tests de l’échantillon 1 sont tous inférieurs à l’objectif visé, alors un échantillon 2 est constitué, totalement différent du premier : il faut appliquer la même règle d’échantillonnage mais exclure les logements du premier échantillon ;
Si les mesures avec l’échantillon 2 sont conformes, le bâtiment (ou les MI) est déclaré conforme,
Si les mesures sont non conformes, des mesures de perméabilité doivent être faites dans la totalité des logements.

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - Comment doit-on échantillonner des logements dans un bâtiment résidentiel collectif de plus de 30 logements lorsque le dernier étage (respectivement, le niveau le plus bas) ne compte qu’un seul logement ?

Description : Question N° 2015-02 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Lorsqu’un bâtiment résidentiel collectif compte plus de 30 logements strictement, l’échantillon doit comporter 6 logements, dont les logements de plus petite Shl et de plus grande Shl du niveau le plus haut et du niveau le plus bas.

Si le niveau le plus haut ne comporte qu’un seul logement, 6 logements seront mesurés, en sélectionnant :

  • le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl au niveau bas,
  • le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl aux niveaux intermédiaires,
  • l’unique logement du dernier niveau,
  • et le logement de plus petite Shl au niveau juste en dessous du niveau le plus haut.

Si le niveau le plus bas ne comporte qu’un seul logement, 6 logements seront mesurés, en sélectionnant :

  • le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl au niveau haut,
  • le logement de plus petite Shl et celui de plus grande Shl aux niveaux intermédiaires,
  • l’unique logement du niveau le plus bas,
  • et le logement de plus petite Shl quel que soit son niveau.

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - Comment doit-on faire la mesure d’un bâtiment résidentiel collectif de moins de 500m² en l’absence de circulations communes permettant la mesure du bâtiment dans son ensemble ?

Description : Question N° 2015-03 | Première publication le : 05/05/2015 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : En l’absence de circulations communes chauffées ou considérées comme telles (coursives extérieures par exemple), les appartements ne communiquent pas aérauliquement entre eux, donc la mesure du bâtiment dans son ensemble est impossible. Dans ce cas, il faut appliquer les règles d’échantillonnage des bâtiments résidentiels collectifs du FD P50-784 (§ 5.1.2.1.3), et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure.

08/03/2017 - ECHANTILLONNAGE - Quelle valeur de Q4Pa_surf retenir dans le cas d’un échantillonnage de MI groupées?

Description : Question N° 2011-24 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Dans le cas des MI groupées, les règles d’échantillonnages décrites dans le FD P50-784 précisent que seul un échantillon de maisons peut être mesuré. L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air, et faisant l’objet d’un même permis de construire.
Les maisons mesurées doivent avoir une perméabilité à l’air inférieure ou égale à l’objectif de perméabilité correspondant à l’ensemble de maisons considéré. Seules les maisons mesurées peuvent utiliser dans le calcul thermique une valeur de perméabilité à l’air autre que l’objectif de perméabilité visé (ces maisons peuvent utiliser leur valeur mesurée).
Les autres maisons ne peuvent utiliser que la valeur de l’objectif visé de perméabilité associé à l’ensemble. L’échantillonnage ne peut en aucun cas permettre de justifier une perméabilité à l’air strictement inférieure à l’objectif fixé à l’ensemble, même si les maisons mesurées dans le cadre de l’échantillonnage ont une perméabilité strictement inférieure à cet objectif.

08/03/2017 - MESURE - Est-il possible de mesurer un bâtiment résidentiel collectif dans son ensemble ou les règles d’échantillonnage doivent-elles être systématiquement appliquées ?

Description : Question N° 2011-22 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : Il est toujours possible de choisir de mesurer le bâtiment dans son ensemble plutôt que par échantillonnage et d’utiliser la valeur obtenue pour justifier de l’étanchéité à l’air du bâtiment dans le cadre d’un label ou pour le calcul thermique.

08/03/2017 - MESURE - Existe-t-il une tolérance sur la valeur de la différence de pression la plus faible dans un essai ?

Description : Question N° 2011-20 | Première publication le : 23/03/2011 | Dernière mise à jour le : 30/08/2016 | Archivage le : 08/03/2017

Réponse : La norme NF EN ISO 9972 tolère une différence de +/-3Pa par rapport à la valeur cible (de 10Pa ou de 5 fois la différence de pression à débit nul, la plus grande des deux valeurs).
Cela signifie donc que la valeur cible doit être fixée conformément à la norme et que le premier palier obtenu par la mesure doit se situer, à +/-3Pa près, autour de la pression cible.
Il est recommandé de préciser sur le rapport la valeur cible pour le premier point de mesure.

24/02/2017 - MESURE - Comment réaliser un calcul ATbat ?

Description : Question N° 2017-01 | Première publication le : 24/02/2017 | Dernière mise à jour le : 24/02/2017

Réponse : Les organismes de formations reconnus par le ministère proposent différents exercices et leurs corrigés.
Plusieurs cas de figures sont ici présentés.