25 juin 2019
éclairage d'un stade de football
© Samuel Busson
L’arrêté sur la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses (27 décembre 2018) prescrit de nouvelles obligations réglementaires de gestion de l’éclairage. Ce dossier du Cerema résume le contenu des différents articles de cet arrêté.
L’article 2 détaille des prescriptions temporelles d’extinction de l’éclairage.

L’article 2 définit des conditions temporelles pour trois moments d’allumage et d’extinction de l’éclairage : allumage en fin de journée, extinction (de nuit), et allumage au matin. Aucune condition temporelle d'extinction en début de journée en fonction du lever du soleil n’est donnée par l’arrêté.

Tableau des prescriptions temporelles

 

Précisons que d’après la notice explicative du Ministère, les prescriptions temporelles s’appliquant aux installations d’éclairage intérieur des locaux à usage professionnel concernent aussi les luminaires qui n’éclairent pas délibérément vers l’extérieur.

Pour aller plus loin...

Le Préfet peut prescrire des adaptations locales plus restrictives (prise en compte de sensibilités environnementales locales).

Catégories a,b,d,e

Il est possible d’adapter ces restrictions lorsque ces installations sont couplées à certains dispositifs (détection de présence, asservissement à l’éclairage naturel), pour les catégories a, b, d et e.

Catégorie b,d

Certaines dérogations peuvent être prises par le Préfet et le Maire dans certaines conditions (cf. Art. 2 VII) pour les catégories b et d.

L'avis du Cerema

La notion d’allumage au coucher du soleil au plus tôt est sollicitée dans l’arrêté pour tenir compte de la lumière naturelle produite par le soleil. Cependant, il peut être tout aussi intéressant de considérer également une extinction des installations d’éclairage au lever de soleil.
L’arrêté encourage de lancer une réflexion sur les possibilités d’extinction avec les différents acteurs impliqués dans la lutte contre les nuisances lumineuses au niveau local. Il peut être particulièrement intéressant de mener cette réflexion pour l’éclairage de voirie, non considéré par les prescriptions temporelles de l’arrêté.