Favoriser les mobilités actives en territoire peu dense
La Communauté de Commune Terres de Confluences dans le Tarn-et-Garonne souhaitait concevoir un schéma des mobilités actives afin à la fois d’améliorer les déplacements quotidiens des habitants et de favoriser l'activité touristique.
Située à la confluence du Tarn et de la Garonne, autour de deux villes moyennes attractives (Castelsarrasin et Moissac), et au carrefour de voies de communication telles que le Canal des deux mers, l’autoroute A62, ou le chemin de fer de Toulouse – Bordeaux, la communauté de communes désirait améliorer les différents types de mobilités sur son territoire.
Différents enjeux ont été identifiés :
- Comment améliorer les mobilités sur ce territoire traversé par le canal latéral à la Garonne ?
- Quels diagnostics pour la pratique du vélo et de la marche ?
- Quel schéma adopter pour rattacher les transports alternatifs à la voiture autour du canal ?
Cela, dans un contexte d'absence de transports collectifs et de difficulté d'accès à la voiture en raison d'une certaine précarité, où beaucoup d'habitants éprouvaient des difficultés pour se déplacer.
Parallèlement,une grande partie des pôles générateurs de déplacements tels que les quartiers excentrés, hameaux, bourgs, établissements scolaires, centres commerciaux, gares… n’étaient pas rattachés au canal latéral à la Garonne.
Or, cet axe structure le territoire. Il était essentiel de définir un diagnostic, dégager des solutions et proposer des actions.
Un diagnostic et des propositions stratégiques
Dans un premier temps, les équipes du Cerema ont réalisé un diagnostic qui portait sur plusieurs points : une analyse des pratiques de mobilité sur le territoire de la communauté de communes, ainsi qu'un recensement des aménagements déjà réalisés en faveur des cyclistes et des piétons, des dysfonctionnements observés et des discontinuités du réseau.
Concernant le vélo et la marche, le Cerema a suggéré différentes actions d’amélioration du réseau cyclable, parfois ponctuelles, ou d’aménagements existants, comme:
- favoriser les alternatives cyclables plus directes et plus sécurisées,
- mener des actions sur le stationnement de la voiture et du vélo,
- repenser la hiérarchisation du réseau de voirie en agglomération,
- améliorer le jalonnement,
- valoriser l’apaisement des vitesses,
- renforcer la sécurisation des traversées et des cheminements pour les piétons, *
- porter des actions de communication autour de la marche et du vélo.