30 mai 2011
Bord de Loire
Cette étude a été réalisée dans le cadre des études de dangers des digues de classe A de la Loire moyenne. Il s’agissait de tirer des enseignements de l’exploitation des archives sur la géométrie des brèches et leur dynamique de formation.


Cette étude a été réalisée dans le cadre des études de dangers des digues de classe A de la Loire moyenne. Il s’agissait de tirer des enseignements de l’exploitation des archives sur la géométrie des brèches et leur dynamique de formation. 27 brèches ont ainsi été recensées sur l’ensemble du val (50 km environ), qui s’étend de Guilly à la confluence avec le Loiret, à l’aval d’Orléans et fait l’objet d’une fiche descriptive.

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Le val d’Orléans, étendue de la zone d’étude, carte sans échelle


Une étude de leur impact sur le déroulement des crues de 1846, 1856 et 1866 a également été menée : heures d’apparition des brèches, impact sur la marche ascendante des crues, temps de parcours du front d’onde et de la pointe de crue dans le val.

Pour chacune des brèches, il s’agissait également de chercher à déterminer les raisons à l’origine des ruptures. Si la plupart d’entre elles apparaissent être intervenues alors que la digue était submergée, les faibles lames d’eau surversantes nous ont conduit à évoquer le rôle défavorable des banquettes, voire d’autres raisons que la seule surverse dans l’apparition des brèches.

L’ensemble de ces données permettra d’introduire une ou plusieurs brèches dans le modèle 1D casiers construit sur la Loire moyenne, qui permettra de déterminer les hydrogrammes d’entrée dans le val. Par ailleurs, l’évaluation des temps de parcours du front d’onde et de la pointe de crue offre des éléments de validation du calage du modèle 2D construit sur le val.