3 octobre 2025
Marseille
Cerema
La connaissance et l’observation de l’habitat est un des usages les plus courants des données foncières et immobilières. Qu’il s’agisse de segmenter le parc de logements, de mieux connaître les propriétaires, d’étudier le marché, de définir des priorités d’intervention ou encore de suivre l’évolution du parc dans le temps, les données foncières apparaissent en effet souvent incontournables.
L’objectif de ce parcours, organisé en deux séquences successives intitulées "Localiser et caractériser les enjeux de l’habitat privé" et "Mieux appréhender les marchés et les dynamiques du parc de logement", est de partager des expériences inspirantes de mobilisation des données au service des politiques publiques de l’habitat.

Pour ce faire, sept intervenants nous ont fait le plaisir de venir témoigner des démarches et études qu’ils mènent :

  • Philippe Vaillant, adjoint à la responsable du Service Observation Etudes et Evaluation de l’Anah
  • Olivier Dupré, copilote du secteur d’activité "connaissance et mobilisation du foncier" au Cerema
  • Stéphanie Jankel et Valentine Thomas, respectivement directrice et chargée d’études à l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR)
  • Marie Breuillé, Directrice de recherche en économie à l'INRAE
  • Gilles Verley, responsable d’études sur le foncier et l’habitat au Cerema
  • Nicolas Pelé, responsable d’études foncier et territoires au Cerema

A l’issue de ce parcours, Laure Casanova Enault, Maître de conférences à l’Université d'Avignon, a accepté le difficile exercice d’en faire une courte restitution en plénière. Le présent article se propose donc de revenir rapidement sur chaque intervention du parcours avant de reprendre les propos de synthèse tenus en plénière, de manière à restituer les principaux enseignements et pistes de travail ouvertes par cet atelier. Nous remercions chaleureusement tout autant les intervenants que les participants de l’atelier pour la richesse et la qualité des échanges.

 

SEQUENCE 1 : Localiser et caractériser les enjeux d’intervention sur le parc privé

La connaissance de l’habitat privé à l’Anah, faciliter et évaluer les stratégies d’intervention

Le premier témoignage de la matinée était celui de Philippe Vaillant, adjoint à la responsable du Service Observation Etudes et Evaluation de l’Anah, organisé en trois temps.

 

Panorama des chantiers et outils pour une connaissance globale du parc privé

L’Anah développe d’abord le Mémento Interactif de l’habitat privé, outil dynamique et modulaire de consultation de données sur l’habitat privé et de mise en avant des expertises de l’agence, des études, des champs d’analyse. Cette porte d’entrée à destination du grand public se complète du site "outil de connaissance du parc privé", accessible aux services déconcentrés et aux collectivités territoriales. Plusieurs modules thématiques y sont disponibles, sur le Pré-repérage de l’habitat indigne ou encore le Référentiel national des copropriétés. Ces supports ont vocation à évoluer, l’Anah souhaitant s’orienter vers un Portail National de l’Habitat privé à terme.

 

 

2/ Démarches visant à identifier des gisements relatifs aux thématiques d’intervention de l’agence

Les thématiques d’intervention de l’Anah sont :

  • L’adaptation à la perte d’autonomie
  • La rénovation énergétique
  • L’intervention en copropriétés
  • Le traitement de l’habitat indigne et très dégradé
  • L’intervention en direction des propriétaires bailleurs (conventionnement)

D’une manière générale, Philippe Vaillant a mis en avant l’attention portée par l’Anah à l’opérationnalisation des indicateurs de pré-repérage, aux problématiques de secrétisation, à la possibilité de superposer les données dans une logique de mise en relation des problématiques, mais aussi d’adaptation des indicateurs à des typologies d’acteurs divers

Sur l’habitat indigne spécifiquement, il a rapidement présenté l’indicateur PPOM (Parc Privé à Occupation Modeste), en cours de déploiement et complémentaire au Parc Privé Potentiellement Indigne (PPPI), et qui repose sur les données carroyées Open Data de l’INSEE. Sur la perte d’autonomie, il a souligné l’enjeu de territorialiser les enjeux actuels et futurs avec de premières démarches en cours. Enfin, il a évoqué des travaux en cours sur le potentiel de décarbonation en copropriétés.

 

3/ Focus sur des études portant sur l’adaptation de dispositifs

Une étude sera prochainement lancée sur le profil des propriétaires bailleurs dans les DROM en vue d’adapter les dispositifs aux spécificités de ces territoires. Par ailleurs l’agence engage plusieurs études relatives à l’adaptation des logements aux fortes chaleurs

Philippe Vaillant a conclu son propos sur les perspectives de l’Anah en matière de connaissance du parc privé : 

  • Renforcer les liens avec le monde de la recherche
  • Faire davantage circuler la donnée
  • Intégrer les identifiants uniques du bâtiment et du logement

 

Repérer des copropriétés présumées fragiles, nouvelle approche

Arnaud Bouissou / TERRA

En guise d’illustration et de focus de la présentation précédente, Olivier Dupré, copilote du secteur d’activité "connaissance et mobilisation du foncier" au Cerema, a ensuite présenté une étude réalisée en 2024 en partenariat avec l’Anah et ayant conduit à une nouvelle méthode de pré-repérage de copropriétés présumées fragiles. Dans un contexte marqué notamment par l’inadaptation des méthodes historiques reposant sur Filocom en raison d’une secrétisation ne permettant plus de répondre aux besoins opérationnels, de nouvelles données disponibles (le Registre National d’Immatriculation des Copropriétés en premier lieu et son enrichissement CoproFF réalisé par appariement avec les fichiers fonciers), l’Anah et le Cerema se sont donnés les objectifs suivants :

  • Définir une liste d’indicateurs de fragilité issues d’une variété de sources et couvrant diverses natures de fragilité, en privilégiant l’approche à la copropriété et avec une secrétisation aussi réduite que possible
  • Construire un ou plusieurs indicateurs composites (pour permettre notamment une utilisation très opérationnelle immédiate pour les acteurs disposant de peu d’ingénierie)
  • Animer un collectif de partenaires pour construire une méthode partagée
  • Enrichir CoproFF avec l’ensemble des indicateurs, tout en permettant aux utilisateurs locaux d’adapter les seuils et construire leur propre indicateur composite.
  • Formuler des recommandations pour permettre d’améliorer à terme le pré-repérage.

Pour mener cette démarche, une association et consultation de plusieurs acteurs locaux et nationaux a été organisée, via un comité de pilotage, un questionnaire en ligne mais aussi un atelier de travail en présentiel d’une journée. Ces derniers ont ainsi pu à la fois : 

  • Dresser la liste la plus complète possible d’indicateurs susceptibles de révéler une fragilité des copropriétés, indicateurs qui ont pu être calculés et expertisés
  • Choisir les indicateurs
  • Définir les seuils de fragilité
  • Pondérer ces indicateurs pour construire des scores composites de fragilité

Ce sont ainsi 36 indicateurs qui ont été retenus, couvrant 5 natures de fragilité :

  • Fragilité de gestion
  • Fragilité financière
  • Fragilité liée au marché
  • Fragilité liée à l’occupation des logements
  • Fragilité liée au bâti 

Cette nouvelle méthode repose sur une logique de faisceau d’indicateurs à eux seuls insuffisants pour conclure à la fragilité d’une copropriété. C’est donc bien le constat de plusieurs seuils d’alerte sur une même copropriété qui invite à aller sur le terrain pour confirmer ou infirmer la situation. Pour chaque copropriété localisée à l’adresse, tous les indicateurs sont disponibles dans leur détail, et des choix alternatifs de seuils peuvent être faits par les utilisateurs. L’utilisation de ces données et leur interprétation doit toutefois se faire avec prudence dans la mesure où le nombre d’indicateurs renseignés varie d’une copropriété à l’autre en fonction des données disponibles (par exemple absence des données financières pour les copropriétés non immatriculées) et de seuils de significativité (par exemple un nombre minimal de transactions dans la copropriété est nécessaire pour estimer sa situation au regard du marché local).

 

 

Des données de cadrage issues de cette nouvelle méthode ont pu être partagées ainsi qu’une comparaison des résultats issus de la méthode historique qui reposait sur Filocom. Deux seuils nationaux sont proposés, l’un ciblant les copropriétés obtenant la note de synthèse de fragilité la plus élevée (dites "présumées fragiles") et l’autre élargissant le repérage à des copropriétés dites "à surveiller". Les premières représentent de l’ordre de 7,5% des copropriétés et 4,6% des logements en copropriété quand les secondes pèsent 13 % des copropriétés et 7 % des logements en copropriété. 

La méthode a vocation à s’enrichir suite aux retours utilisateurs, à la disponibilité de nouvelles données (Signal, DPE modélisés…) et à la fiabilisation et plus grande complétude du RNIC.

 

Prévenir la dégradation du bâti à Paris : un faisceau d'indicateurs au service de l'intervention

Cerema 

Après ce retour d’expérience d’une démarche nationale, la matinée s’est conclue avec une démarche locale présentée par Stéphanie Jankel et Valentine Thomas, respectivement directrice et chargée d’études à l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR). Ces dernières ont commencé par revenir sur la lutte contre l’habitat indigne à Paris, une histoire évidemment ancienne mais qui a connu une nouvelle approche en 2002 avec un 1er plan global sur 1000 immeubles, puis 1000 immeubles supplémentaires intégrés au fil des ans aux différents dispositifs de lutte contre l’habitat indigne. Cette expérience d’intervention a directement alimenté une nouvelle approche du repérage lancée en 2008. Celle-ci repose sur un observatoire construit à partir d’une dizaine d’indicateurs de fragilité, en partenariat par l’Apur et la Ville de Paris (le STH). Parmi les 1000 immeubles du plan initial en 2002, 4 facteurs principaux avaient pu être identifiés :

  • La prépondérance de petits logements locatifs pour 463 immeubles
  • L’impact des anciens secteurs d’aménagement pour 254 immeubles
  • L’impact des anciennes procédures d’alignement pour 161 immeubles
  • Le fait que les immeubles soient d’anciens hôtels meublés pour 58 immeubles

Des tests ont été menés pour vérifier la pertinence des indicateurs et des allers-retours avec le terrain pour préciser la pondération et certains choix méthodologiques.

L’exercice, annuel, est réalisé à l’adresse, et alimente le travail préventif réalisé par le Service Technique de l’Habitat de la Ville de Paris. 12 indicateurs de fragilité sont calculés pour l’ensemble des immeubles parisiens, ce qui permet de leur donner une note globale à partir d’un système de pondération et de notation. A partir d’un certain nombre de « points », on considère que les immeubles cumulent différents types de fragilité qui justifient une vérification de l’état du bâti par le STH. Les adresses identifiées ne correspondent pas toujours à des immeubles dégradés : ce sont plutôt des immeubles qui présentent des difficultés pouvant entrainer un risque de dégradation.

Parmi les 12 indicateurs, on remarque notamment des indicateurs issus de données nationales (forte concentration de petits logements locatifs selon les fichiers fonciers, un pourcentage de demandeurs de logement social supérieur à 15% des ménages résidents selon le SNE, une forte présence de logements durablement vacants dans l’immeuble selon Lovac…) mais aussi de relevés locaux et de données du territoire (mise en demeure au titre du Règlement Sanitaire Départemental (RSD), mise en demeure prise au titre du Code de la Construction et de l’Habitation (CCH), facture d’eau collective impayée, un diagnostic plomb positif, plusieurs interventions des Sapeurs-Pompiers de Paris durant une même année pour un motif lié au bâtiment).

 

 

230 immeubles ont été identifiés par l’observatoire en 2024 : la démarche est donc beaucoup plus ciblée que celle présentée précédemment sur les copropriétés. La trajectoire annuelle met en évidence une diminution du nombre d’immeubles repérés en dépit de l’augmentation du nombre d’indicateurs pris en compte. Les notes sont globalement de moins en moins élevées à l’échelle de l’immeuble mais les retours terrains révèlent des problématiques qui se posent de plus en plus à l’échelle du logement.

 

SEQUENCE 2 / Du nouveau pour l’appréhension des marchés et les dynamiques du parc de logement

Construction d’indicateurs nationaux et composites de tension immobilière

Pour débuter l’après-midi, Marie-Breuillé nous a fait le plaisir de présenter un projet de recherche en cours de finalisation qui vise à construire un indicateur composite de tension immobilière. L’ambition de ce travail est de contribuer à une classification des communes de France métropolitaine à partir d’une méthodologie robuste, transparente et reproductible, en vue de mieux territorialiser les politiques du logement. 

Le projet comprend une dizaine d’étapes principales dont notamment la définition d’un cadre conceptuel, le choix des indicateurs de base appropriés, l’analyse des données et l’imputation des données manquantes lorsque celle-ci était nécessaire, la normalisation des données, la pondération des indicateurs et des dimensions ou encore leur agrégation.

La méthode retenue repose sur 44 indicateurs de base répartis en 8 dimensions : l’offre, la demande, l’inadéquation offre/demande, l’attractivité touristique, l’abordabilité du logement, la distance emplois/équipements, la dynamique du marché et enfin l’attractivité économique. Entre 3 et 8 indicateurs de base sont retenus pour chaque dimension, avec un calcul le plus souvent à l’échelle communale, même si certains indicateurs ont dû être parfois calculés à une échelle plus large, EPCI ou maille habitat. Les sources mobilisées sont très variées : Recensement, Filosofi, Filocom, fichiers fonciers, DV3F, Carte des loyers, RPLS, SNE, Lovac, Sit@del, Airdna, AVIV (Meilleurs Agents) …

Pour illustrer, les indicateurs pris en compte pour la dimension abordabilité du logement sont :

  • Le prix au m² médian en 2023 rapporté à la capacité d'emprunt maximale,
  • Le loyer annuel d'un logement en 2023 rapporté au revenu médian des locataires du parc privé en 2021,
  • Le loyer annuel d'un logement social en 2021 rapporté au revenu médian par UC des locataires du parc social en 2021.
Arnaud Bouissou / TERRA

Marie Breuillé a aussi détaillé les différentes options envisagées pour la pondération des indicateurs : la pondération égale, la pondération définie à partir d’une analyse en composantes principales, ou encore la pondération sur dires d’expert (un comité scientifique a été constitué pour le suivi de l’étude). De même, pour l’agrégation des indicateurs, les moyennes arithmétiques, géométriques et harmoniques ont pu être testées. Enfin, la question des méthodes de discrétisation à mobiliser pour la représentation graphique des tensions a été abordée, mettant en évidence des classifications contrastées selon les options choisies.

Une partie de l’étude est consacrée à l’analyse de la sensibilité des résultats aux choix d’indicateurs de base, d’affectation de ceux-ci aux dimensions d’analyse, de pondération, d’agrégation et de discrétisation. Quelle que soit l’attention portée à la scientificité de la démarche, à la fiabilité des sources, à l’absence d’angle mort, il demeure une part de choix et celle-ci a un impact non négligeable sur les résultats

Enfin, la démarche ouvre des perspectives pour envisager d’autres indicateurs composites, en matière d’attractivité des territoires ou encore de tension foncière.

 

Quel est le poids de la restructuration du parc ancien sur l’offre totale de logements ?

Gilles Verley a poursuivi l’après-midi en rendant compte d’une utilisation inédite et exploratoire des fichiers fonciers en vue de mesurer, caractériser et territorialiser les mouvements de création ou de disparition de logements au sein du bâti existant. Cette démarche, qui a récemment fait l’objet d’un article sur le site politiquedulogement.com[1], vise à distinguer parmi les logements qui apparaissent d’un millésime à l’autre dans les fichiers fonciers ceux qui sont issus de la construction neuve de ceux issus de restructurations du parc, principalement du fait de divisions de logements ou de changements d’affectation (par exemple un local d’activité qui devient un logement). Symétriquement, une mesure des disparitions de logements (dans les bases fiscales) est possible, avec un enjeu de distinction entre démolitions, fusions ou encore changements d’usages (transformation d’un logement en local d’activité par exemple). 

Ces exploitations ont d’abord été testées sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille (MEL), à l’occasion d’une étude visant à créer un observatoire de la division de logements, ayant vocation à alimenter le déploiement et l’évaluation du permis de diviser, mis en œuvre depuis 2019 sur tout ou partie de 22 communes. La méthode s’est aussi nourrie d’échanges avec le CGDD/SDES qui a réalisé des traitements similaires dans le cadre d’une étude dédiée à l’estimation des besoins en logements [2].

Avant d’aborder les résultats mis en évidence à l’échelle nationale à ce stade, il convient de rappeler plusieurs limites inhérentes à cette mesure :

  • D’abord, les données fiscales peuvent subir des délais de mise à jour plus ou moins longs : nous observons notamment des cas où l’apparition dans les bases fiscales d’un logement issu d’une division suit de plusieurs années l’apparition sur le terrain du nouveau logement. Il est donc recommandé d’analyser avec prudence les rythmes de ces phénomènes d’une année à l’autre ou d’un territoire à l’autre.
  • Ensuite, la frontière entre restructuration et construction neuve n’est pas toujours claire, notamment dans les cas de restructuration lourde ou de construction neuve en extension d’un bâti existant.
  • Les données foncières peuvent souffrir d’une actualisation incomplète, sur les surfaces ou les années de construction par exemple, ce qui peut conduire à un classement erroné des restructurations.
  • Il peut demeurer des cas où des immeubles entiers changent d’affectation dans les bases fiscales sans que la réalité ait évolué, par exemple dans le cas d’EPHAD ou de résidences étudiantes. Si l’essentiel de ces situations ont été écartés dans les traitements, il peut en rester à la marge.

 

Moyennant ces précautions, 318 400 logements supplémentaires par an sont ainsi recensés en moyenne entre 2018 et 2024 en France DROM compris. Les restructurations représentent de l’ordre de 12% des 417 500 nouveaux logements qui apparaissent dans les bases fiscales chaque année en moyenne sur cette période.

Face à l’enjeu de documenter des phénomènes aujourd’hui peu ou pas mesurés, la méthode, qui permet une identification à la parcelle de ces phénomènes, apparaît suffisamment robuste pour :

  • Évaluer la pertinence d’un zonage soumis à autorisation de diviser
  • Identifier les secteurs où l’activité se développe au détriment du logement et inversement
  • Intégrer un volet « restructuration » dans la mesure des besoins en logement à l’échelle d’un territoire. Ces données pourraient donc rapidement alimenter l’outil Otelo[3] dédié à faciliter l’estimation des besoins en logement pour les acteurs locaux.
  • Venir en complément de repérages des locations de courte durée ou encore du parc indigne... 
Les principaux enseignements sont :
  • Une répartition géographique des meublés qui se concentrent dans les arrondissements centraux (par exemple ils représentent 9% des logements dans le 2ème arrondissement).
  • Une logique d’acquisition en vue de mise en location sur les plateformes : 40 % des meublés touristiques ont changé de propriétaire après 2020
  • Des propriétaires majoritairement non-marseillais : 30 % de résidents à Marseille, 40 % dans le reste des Bouches-du-Rhône, 30 % dans le reste de la France et à l’étranger
  • Une grande majorité de propriétaires détenant un seul meublé touristique (92 % des propriétaires avec un seul meublé)