3 novembre 2016
Modes actifs
Dès la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie de 1996, les modes actifs – marche et vélo – ont été identifiés comme des thèmes essentiels pour les plans de déplacements urbains (PDU). Leur pertinence en milieu urbain, leurs vertus sanitaires et environnementales et leurs faibles coûts les placent en effet au coeur de la politique de déplacement. Cet ouvrage a vocation à présenter les possibilités d’intégration des modes actifs à la démarche de PDU. Il s’appuie sur les retours d’expérience de cinq autorités organisatrices de la mobilité, de tailles et de profils variés, pour illustrer concrètement la palette des actions en faveur de la marche et du vélo : évolution des infrastructures, management de la mobilité, développement de services, intégration intermodale, synergies entre mobilité et urbanisme…

Depuis 20 ans et la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE) de 1996, le cadre qui s’impose aux plans de déplacements urbains (PDU) en France met au cœur des enjeux les aspects sanitaires et environnementaux de la politique des déplacements.

La marche et le vélo, modes non polluants et encouragés par les médecins comme supports à une activité physique régulière, trouvent ainsi une place centrale dans les PDU.

Initialement compétentes sur les transports publics, les nouvelles autorités organisatrices de la mobilité (AOM) issues de la transformation des autorités organisatrices des transports urbains (AOTU) par la loi MAPTAM de janvier 2014 1, ont parmi leurs missions générales celle de concourir « au développement des modes de déplacement terrestres non motorisés ». Cette disposition leur donne donc un levier complémentaire de mise en œuvre des actions du PDU dans le domaine de la marche et du vélo.

Les PDU récents placent ainsi de plus en plus fréquemment les modes actifs en tête de priorité des infrastructures et services à mettre en place. Sont notamment mis en avant leurs bénéfices pour la santé, leur contribution à l’amélioration globale du cadre de vie, leur faible impact environnemental et enfin, dans un contexte de diminution des ressources publiques, leur coût réduit pour la puissance publique par rapport aux autres modes. En milieu urbain, ces modes de déplacement se veulent compétitifs en temps et en coût avec d’autres modes de déplacement.

Le Cerema a réalisé un ouvrage qui vise à fournir aux acteurs associés à l’élaboration et à la mise en œuvre des PDU des pistes pour prendre en compte cette thématique à toutes les étapes du processus de planification. Il propose par ailleurs de nombreuses actions que les collectivités peuvent mettre en œuvre dans ce domaine.
Cet ouvrage s’appuie pour cela d’une part sur l’analyse et la synthèse de la littérature existante (recommandations et retours d’expériences publiés notamment par le Cerema), d’autre part sur le retour d’expériences de cinq autorités organisatrices de la mobilité, de taille et de profil variés : Annemasse, Colmar, Lille, Orléans et Strasbourg.

Il est disponible en téléchargement payant ci-dessous.