24 septembre 2018
Gournay-en-Bray (76)
L’agglomération de Gournay-en-Bray (environ 10000 habitants), située aux confins de la Normandie et des Hauts-de-France, est confrontée à des enjeux de déplacements spécifiques : traversée d’Est en Ouest par la RN31, qui supporte une part relative de poids-lourds importante (15%). Elle est également concernée par le projet de modernisation de la ligne de fret ferroviaire « Serqueux-Gisors », qui doit permettre d’améliorer les circulations de marchandises entre Paris et le port du Havre.

Ce projet a toutefois pour conséquence de supprimer deux passages à niveau au sein de Gournay et de modifier les conditions de circulation au sein de cet ensemble urbain.

Carte Gournay-En-Bray

Sensible aux problématiques rencontrées sur ce territoire, la Région Normandie a confié au Cerema une mission d’analyse des principaux enjeux de mobilité, ainsi qu'une évaluation de l’opportunité de relancer le projet de contournement Sud de l’agglomération par la RN31, étudié par l’État dans les années 1990 mais jamais concrétisé.

Le Cerema a ainsi réalisé une expertise et une synthèse de l’ensemble des études de déplacement menées sur ce territoire. Il a pu objectiver les principaux enjeux de mobilité, mais aussi les grands enjeux environnementaux à prendre en compte dans l’éventualité de la création d’une voie nouvelle.

Dispositif de recueil de données - Zonage et enquêtes

Dans la continuité de cette première approche qualitative, le Cerema a conclu un partenariat d’innovation avec le Conseil Régional pour tester sur ce territoire de nouvelles méthodes de modélisation des déplacements :

  • Dans un premier temps, un modèle routier sera construit en s’appuyant sur un recueil de données de trafic conduit par le Département de Seine-Maritime, et en appliquant des méthodes classiques de modélisation.
  • Dans un second temps sera menée une démarche croisée d’examen de la faisabilité d’utiliser des données alternatives (numériques) pour construire la demande de trafic et d’optimisation de la construction du modèle en vue d’en réduire les temps de développement.

Si ces conclusions sont favorables, cette démarche devrait permettre de construire un nouveau cadre méthodologique de modélisation adapté aux agglomérations de taille petite et moyenne.