Cet article fait partie du dossier : Dossier "Vers des rues apaisées"
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Menée avec le Cerema dans le cadre du programme Villages d’Avenir, la démarche a aussi permis de faire évoluer la perception de cet espace par les participants.
Une réflexion sur les abords des écoles est initiée par la commune de Cérans-Foulleroute depuis plusieurs années, et des aménagements tels que la mise en sens unique de rues et des pistes cyclables ont été réalisés. Pour ce projet, un comité consultatif des parents et de personnels de l’école a été initié.
Afin de poursuivre ses ambitions, la commune, qui a rejoint le programme Villages d’Avenir piloté par l’ANCT, a sollicité l’expertise du Cerema qui a travaillé sur deux axes principaux :
- l’accompagnement aux changements de comportement, à travers la sensibilisation des différents acteurs (élus, techniciens, personnels des écoles) sur les sujets de mobilité et des ateliers
- une expérimentation d’aménagement.
Développer une culture commune sur les mobilités
L’objectif était de poursuivre et renforcer la dynamique participative déjà en place, de manière à apaiser les abords des écoles aux heures d’entrée et sortie. Pour cela, le Cerema a organisé une démarche en 4 temps :
1/ Atelier avec un groupe restreint
La première réunion a été organisée en octobre avec environ 25 personnes : des élus et techniciens de la commune, des personnels des écoles, des représentants des parents d’élèves, de la crèche A Petits Pas, du Point Jeunes le Quaidèzados, et des Sapeurs Pompiers, ou encore institutionnels à diverses échelles (Communauté de communes du Val de Sarthe, Région Pays de la Loire, Direction Départementale des Territoires de la Sarthe).
Cet atelier a permis de poser les concepts autour des mobilités actives, de l’apaisement de la circulation, de partager des observations à partir de cartes pour poser un diagnostic partagé, et de réfléchir aux éléments d’information pouvant inciter et accompagner les changements de comportements. Enfin, les échanges ont porté sur des solutions d’aménagement à tester.
2/ Réunion avec les parents d’élèves
Un mois après la première réunion, une seconde a été organisée en invitant l’ensemble des parents d’élèves. Le même déroulé a été mené, avec lors de la phase de diagnostic une analyse des usages de chacun pour se rendre à l’école et une discussion sur le diagnostic établi lors du premier atelier.
Une discussion a aussi été menée sur les alternatives existantes à l’usage de la voiture, en étudiant par exemple les temps de parcours, les options en termes de stationnement, et l’intérêt collectif à apaiser les mobilités autour des écoles. Chacun a pu envisager des évolutions dans ses habitudes de déplacements vers l’école, montrant que des changements sont possibles.
Le diagnostic :
3/ Réunion opérationnelle et préparation de l’expérimentation
Une troisième réunion en comité restreint (élus, techniciens, personnels des écoles) organisée en janvier 2025 avait pour objectif de définir les conditions de l’expérimentation (contenu, sites choisis, dates…), notamment sur le volet communication auprès du public.
L’idée était en effet d’avoir un plan de communication/ sensibilisation autour de la sécurité routière et de la mobilité douce, ainsi que sur les aménagements à venir, pour que les gens puissent entamer leur démarche de changement en amont de l’expérimentation. Le groupe a réfléchi aux formats et canaux de diffusion auprès des parents et des enfants, avec des ateliers, des flyers, un parcours de sécurité, l’intervention de la gendarmerie ou encore des balades éducatives, parmi d’autres idées.
A titre d’exemple, la commune pouvait aussi s’appuyer sur un évènement familial et festif, la "Chasse aux œufs" en avril, pour diffuser la communication de l’évènement de l’expérimentation et proposer des animations autour des modes actifs avec le concours de la DDT de la Sarthe.
L'expérimentation :
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